Après la mort de Razia poignardée en pleine rue à Besançon, le mouvement féministe lance un appel à plus de moyens pour protéger les femmes victimes de violences conjugales. Une grande marche contre les violences est prévue le 24 novembre partout en France.
'Elle s'appelait Razia. Elle avait 34 ans. Elle avait 3 enfants. Elle avait fui un mari violent. Elle avait porté plainte. 7 fois. Razia a été assassinée.""Nicole Belloubet Christophe Castaner : débloquez des moyens suffisants pour protéger les femmes victimes."
L'appel est lancé par le collectif "Nous Toutes" qui lance un appel national le 24 novembre pour manifester partout en France contre les violences conjugales et sexuelles.
Une femme meurt tous les trois jours en France sous les coups de son mari ou compagnon.
La mort de Razia tuée le 30 octobre en pleine rue a émue toute la France. Son mari un Afghan de 38 ans principal suspect a été interpellé vendredi 2 novembre à l'aéroport d'Athènes. Il a été placé en garde à vue et devrait être extradé vers la France. Le procureur de la République de Besançon doit tenir une conférence de presse ce lundi à Besançon pour faire le point sur cette affaire qui embarrasse forcément la justice.
Lors du rassemblement en hommage à Razia à Besançon, Christine Perrot de l'association Solidarités Femmes a estimé que la parole de Razia n'avait pas été suffisamment prise en compte.
Razia avait déposé sept plaintes contre son mari, trois à Marseille puis quatre à Besançon pour violences volontaires sur conjoint, violences aggravées et menaces de mort réitérées, selon l'association.