L’agglomération du Grand Besançon a officiellement inauguré ce jeudi 10 novembre ses trois derniers parkings de covoiturage. En développant ces parkings, ainsi que les parkings relais qui encouragent l’utilisation des transports en commun, la communauté de commune veut réduire le nombre de véhicules en circulation.
L’agglomération du Grand Besançon compte désormais officiellement sept parkings de covoiturage, et six parkings relais. Ce jeudi 10 novembre, Anne Vignot, la présidente de Grand Besançon Métropole, Yves Guyen cinquième vice-président de l’agglomération et Marcel Felt, maire de Miserey-Salines, ont inauguré les trois derniers parkings de covoiturage construits par la collectivité locale.
Des nouveaux parkings déjà bien sollicités
À Chemaudin-et-Vaux, 47 places de stationnement de covoiturage ont été construites, à Marchaux-Chaudefontaine et Miserey-Salines, 49 places. Dans ce dernier, qui est en réalité opérationnel depuis six mois, le succès est déjà au rendez-vous. Michel Felt, maire de la commune, explique y constater un taux d’occupation qui varie de 50 à 80% selon les jours.
« A Morre-la-Vèze, qui a ouvert il y a un an, on doit déjà démarrer des travaux d’extension » constate Daniel Mourot, directeur du département des mobilités au Grand Besançon, « il est déjà plein ». Le parking devrait donc passer de 34 à 49 places avant fin 2022. Un succès que l’agent explique par une prise de conscience des usagers des enjeux écologiques… et surtout par un besoin d’économie sur les frais de déplacement.
Parking covoiturage, parking relais : comment ça marche ?
Les parkings de covoiturage sont installés à distance de l’agglomération. Il s’agit d’aires fermées et sécurisées, où les conducteurs peuvent laisser gratuitement leur véhicule, afin de repartir en covoiturage. Afin d’encourager leur usage, le Grand Besançon Métropole a mis en place une tarification spécifique pour les voitures de covoitureurs, lorsqu’elles se garent ensuite dans les parkings de la ville. Les covoitureurs partagent l’abonnement, et selon le nombre de covoitureurs, ils bénéficient de 20% (s’ils sont deux) ou de 30% (s’ils sont trois) de réduction sur un abonnement affaire.
Quant aux parkings relais, il s’agit de parking gratuits et réservés aux usagers du réseau de transport en commun. Plutôt situés dans la périphérie proche de la ville, les automobilistes viennent s’y garer pour ensuite prendre le bus, le tram ou même le train. Ces parkings ne sont pas payants, mais pour pouvoir en sortir, il faut avoir utilisé dans les 24 heures un ticket du réseau Ginko.
Les futurs projets
Le développement de ces offres de stationnement continue. À terme, la communauté de commune voudrait ouvrir un parking relais à Saône, en lien avec la liaison ferroviaire. Une nouvelle aire de covoiturage sur la route de Franois sur le parking de l’Institut de formation des professions de santé (IFPS), et un parking à proximité de Busy et Larnod, près de la RN83 sont prévus.
Les dernières constructions du Grand Besançon sont des parkings fermés, au sol perméable, et où l’agglomération prévoit à terme d’installer des ombrières équipées de panneaux photovoltaïques afin de produire de l’électricité.