Avant d'aménager un parc urbain de 5 hectares en lieu et place de la friche industrielle qui borde le Doubs, il faut “nettoyer” le site. Dépollution, désamiantage et déconstruction de l’ancienne usine (à l’arrêt depuis 1983) ont débuté en juillet 2017.
2 ans, c'est le temps qu'il faut aux équipes de déconstruction et de désamiantage pour “nettoyer” le site de l’ancienne usine de Tergal. Les travaux ont débuté en juillet 2017 et, jusqu’ici, le budget et le planning prévisionnels sont respectés.
Comme vous le voyez sur ces images de la webcam installée sur les remparts de la citadelle par la ville de Besançon, un bâtiment entier est déjà rasé mais ce n’est pas tout.
La plupart des travaux déjà réalisés ne sont pas visibles sur ces images. Ils se font à l'intérieur des bâtiments. Comme le désamiantage, un travail long et minutieux, préalable indispensable à la démolition. Le grignotage des bâtiments est l’étape la plus spectaculaire mais aussi la plus rapide du chantier.
Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon, avait promis de réhabiliter ce site en 2001. Après de longues procédures juridiques, la ville de Besançon obtient la friche pour 1 euro symbolique en avril 2016 compte tenu des frais de dépollution de démantèlement.
Le parc urbain, dédié aux sports de plein air et à la culture devrait être accessible à la fin de l’été 2019.
Voici à quoi ressemblera cet espace public.
Sur les 55000 m² que comptaient le site industriel, environ 4000 m² seront conservés et réhabilités dont le château d'eau et le pont transbordeur.
La passerelle Guyon sera remise en état et connectera le parc à l'EuroVelo route en mode doux, c'est-à-dire praticable à pied, à vélo mais aussi aux véhicules de secours.