Ce mardi 21 novembre 2023, les étudiants en pharmacie se mobilisent partout en France pour la mise en place de la réforme du 3ᵉ cycle. À Besançon (Doubs), les étudiants se rassembleront. Ils demandent, entre autres, une revalorisation de leurs indemnités de stage.
Ce mardi 21 novembre 2023, les étudiants en pharmacie de Besançon appellent à se mobiliser à 14 h devant la faculté de pharmacie pour que la réforme du 3e cycle, qui correspond à la 6e année et dernière pour les étudiants en filière officine et industrie, soit appliquée. La mobilisation est prévue dans les 24 villes qui accueillent une faculté de pharmacie.
"L'État ne débloque pas les sous"
Les étudiants demandent, entre autres, un doublement de leur rémunération de stage passant à 1 250 euros net, la création d’indemnités forfaitaires de transport pour les étudiants exerçant loin de leur fac ou de leur domicile, la création d’indemnités d’hébergement en zone sous-dense pour leur faciliter l'alternance entre les périodes de stage et de cours, ainsi que la mise en place de Diplômes d'Études spécialisées (DES).
Rendez-vous le 21 Novembre. #R3CMobilisonsNous pic.twitter.com/2OOOl6BVl0
— ANEPF Pharmacie (@Pharma_ANEPF) November 13, 2023
"Cette réforme, elle existe depuis déjà sept ans. Les DES ça nous professionnaliserait en appliquant, dans nos études, davantage les compétences que les connaissances", explique Antoine Jude, président des étudiants en pharmacie de Besançon. "Elle nous aiderait dans nos études, mais l'État ne débloque pas les sous", continue l'étudiant en 5e année.
Une pétition en ligne
Cette réforme permettrait à ces étudiants de se rapprocher du statut d'interne chez les médecins, lorsqu'ils sont en stage. "Actuellement, on est payé entre 500 et 600 euros par mois. On voudrait une rémunération décente comme les médecins", souligne Antoine Jude.
Pour l'Association Nationale des Étudiants en Pharmacie de France (ANEPF) la mise en place concrète de cette réforme est urgente autant pour "la survie de la profession que pour l'avancée de la formation". Pour se faire encore plus entendre par le gouvernement, les étudiants ont lancé une pétition publique. Actuellement, elle a recueilli 2 858 signatures sur les 5 000 attendues.
À Besançon, les étudiants de la faculté de Dijon seront également au rendez-vous.