À quelques jours de la rentrée scolaire 2023, la Ville de Besançon n'a toujours pas bouclé ses effectifs d'animateurs pour accueillir et accompagner les enfants des écoles maternelles et élémentaires pendant les temps périscolaires.
"La difficulté est malheureusement la même à chaque rentrée", concède Claudine Caulet, adjointe à l'éducation, aux écoles et à la restauration scolaire de la Ville de Besançon.
Une trentaine de postes reste à pourvoir au sein des écoles maternelles et élémentaires de la capitale franc-comtoise. "Nous avons recruté un peu plus de 300 animateurs périscolaires et si on en avait 30 de plus, ce serait bien", explique l'élue. 346 élèves n'ont toujours pas de place à la cantine, la faute à ce manque d'animateurs, le taux d'encadrement des activités périscolaires étant strictement réglementé explique l'élue.
La ville a donc relancé sa campagne de recrutement, et diffuse un clip pour l'occasion
Difficultés de recrutement
"Être animateur, c'est rejoindre une équipe structurée et apprendre à concevoir et à organiser des activités variées [vidéo, musique, bricolages, jeux, arts plastiques, sports, etc.] pour un public d’enfants. La créativité, l’innovation, vos idées seront toujours accueillies avec le sourire !
Être animateur, c'est accompagner un groupe d’enfants sur les petits moments du quotidien, le repas, les déplacements, en assurant un cadre sécurisé et agréable", détaille la Ville dans un communiqué.
Cela semble idyllique. Mais alors pourquoi tant de difficultés à trouver des candidats ? "C'est un emploi à temps partiel, donc rémunéré à temps partiel", répond l'adjointe. Un animateur qui travaille le matin, le midi et le soir (environ 21 h hebdomadaires) gagne 648 euros net mensuel.
Seconde difficulté : les horaires. "Et si la personne souhaite travailler sur les trois temps [ndlr : de 7 h 30 à 8 h, de 11 h 45 à 14 h et de 16 h à 18 h], cela fait un emploi du temps haché". Et impossible pour la Ville d'assurer un emploi à temps plein pour ces 350 animateurs.
On a des animateurs à qui ça convient très bien, d'autres qui peuvent avoir une activité en libéral en parallèle et ça peut aussi convenir à des étudiants.
Claudine Caulet, adjointe à l'éducation, aux écoles et à la restauration scolaire de la Ville de Besançon
Pour attirer les recrues, la Ville de Besançon propose aux personnes intéressées, "et qui auraient envie de se lancer", de leur financer la formation au Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur en accueils collectifs de mineurs (BAFA). Un diplôme souvent requis, si l'on souhaite devenir animateur de colonie de vacances par exemple.
Vous êtes intéressés ?
"Les candidats peuvent être des personnes de tous les âges, de l'étudiant au jeune retraité", précise Claudine Caulet. "Il faut que cela soit des gens qui veulent travailler au contact de jeunes enfants, qui soient capables de créativité et de rigueur et de s'intégrer dans une équipe".
➔ Diplômes: Être détenteur du BAFA est un plus, mais ce n'est pas néccesaire.
➔ Contrat : CDD pouvant aller jusqu’à 3 ans.
➔ Horaires : Les animateurs travaillent les jours d’école sur les temps périscolaires : de 7 h 30 à 8 h, de 11 h 45 à 14 h et de 16 h à 18 h, avec quelques ajustements en fonction des accueils. Les animateurs ont le choix de travailler sur un, deux ou trois temps d’accueil (temps de travail allant de 8 à 21 heures par semaine).
➔ En savoir plus sur cette offre de recrutement et envoyer sa candidature
Pour plus de renseignements, contacter le numéro suivant : 03 81 61 52 41.