Le mois de février affiche des températures de saison anormales, allant parfois jusqu'à 12 degrés au-dessus de la moyenne. Entre sécheresse et inondations, les agricuteurs francs-comtois doivent s'adapter. Reportage.
Christophe Ruffoni est agriculteur dans une ferme à Asnières Dampierre-sur-Salon. Il produit de l'orge, du colza et du blé sur 240 hectares. Pour sa production, il dépend des conditions climatique. "En Agriculture, le mauvais temps, c'est le temps qui dure. Que ce soit une longue période de sécheresse ou une longue période de pluie. L'an dernier, on a subi deux aléas climatiques la même année : un excès d'eau les premiers six mois et plus d'eau pendant les six mois d'après."
Aujourd'hui, les températures inhabituelles ne le rassure pas. "On a besoin d'eau pour faire fondre l'engrais, pour que ce soit capté par la plante. Il y a une quinzaine de millimètres annoncée, j'espère qu'on ne va pas passer à côté." Benoit Courbey, lui, est agriculteur à Velet (70). Il constate que produire bio l'avantage.