Le mois de février affiche des températures de saison anormales, allant parfois jusqu'à 12 degrés au-dessus de la moyenne. Entre sécheresse et inondations, les agricuteurs francs-comtois doivent s'adapter. Reportage.
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Christophe Ruffoni est agriculteur dans une ferme à Asnières Dampierre-sur-Salon. Il produit de l'orge, du colza et du blé sur 240 hectares. Pour sa production, il dépend des conditions climatique. "En Agriculture, le mauvais temps, c'est le temps qui dure. Que ce soit une longue période de sécheresse ou une longue période de pluie. L'an dernier, on a subi deux aléas climatiques la même année : un excès d'eau les premiers six mois et plus d'eau pendant les six mois d'après."
Aujourd'hui, les températures inhabituelles ne le rassure pas. "
On a besoin d'eau pour faire fondre l'engrais, pour que ce soit capté par la plante. Il y a une quinzaine de millimètres annoncée, j'espère qu'on ne va pas passer à côté." Benoit Courbey, lui, est agriculteur à Velet (70). Il constate que produire bio l'avantage.
2019, une nouvelle année sèche ?
"Dans nos sols on a tendance a avoir plus de matière organique. Ca nous permet d'avoir plus d'eau dans nos sols. Les sols, plus ils ont une teneur en eau élevée, plus ils gardent l'eau longtemps. Par rapport à un céréalier qui exporterait de la paille, on a au moins quinze jours d'eau en plus." Il n'en demeure pas moins dépendant des aléas climatiques. Lui aussi a été affecté par la sécheresse de 2018. "
C'est compliqué. Une fois qu'il n'y a plus d'eau, il n'y a plus d'eau". Christophe Ruffoni et Benoit Courbey vont devoir se préparer : ils voient 2019 comme une année sèche.