Après deux étés très secs, les communes vont-elles renoncer à briguer le label "villes et villages fleuris" qui fête cette année ses 60 ans ? Dans le Doubs, pour l'instant, celles qui ont 1, 2, 3 ou même 4 fleurs, récompense supême, restent dans la course et vont poursuivre leurs efforts.
Le label "villes et villages fleuris" serait-il mis à mal en ces périodes de sécheresse à répétition ? Dans le Doubs, 57 communes ont à ce jour décroché de 1 à 4 petites fleurs et le comité départemental du tourisme, qui gère le dossier, n'a pas noté une diminution de l'engouement. Il continue même à encourager et accompagner les candidats dans la course aux petites fleurs. Mais dans ce contexte de sécheresse, il faut revoir la stratégie d'aménagement, privilégier des plantations en pleine terre, favoriser les plantes vivaces et le paillage "explique Marion Izquierdo, animatrice du label au CDT.
Car le label ne se limite pas à offrir aux regards des visiteurs et des habitants, de beaux massifs colorés. Il compte 60 critères au niveau national et s'inscrit dans une démarche environnementale globale visant à protéger la biodiversité et respecter les ressources naturelles. Embellir son village avec des fleurs et décrocher le label, c'est gagner en visbilité mais c'est aussi, pour Marion Izquierdo, "s'engager dans un cercle vertueux, de sensibilisation à l'environnement des enfants, de bien vivre et d'animations diverses et variées dans la commune".
Dans le Doubs, seules deux villes affichent les 4 fleurs : Mandeure et Monbéliard.