Le FCSM peut compter sur des aides financières exceptionnelles de la part des collectivités locales

Nouveau coup de pouce pour le projet de sauvetage de Plessis/Wantiez « FCSM 2028 ». Ce samedi 12 août, le Pays de Montbéliard agglomération a voté, à l’unanimité, un apport d’1 million d’euros supplémentaire à la subvention habituelle. D’autres collectivités doivent également, dans les jours à venir, apporter leur soutien. On fait le point.

Alors que la cagnotte mise en ligne par Sociochaux a dépassé la barre des 334 000 euros, les soutiens financiers pour participer à la sauvegarde du FCSM se poursuivent. C’est au tour des collectivités locales de prendre le pas. Et c’est le Pays Montbéliard agglomération (PMA) qui ouvre le bal.

► À LIRE AUSSI : FCSM 2028. DNCG, investisseurs, budget, reprise sportive : le point sur le projet Plessis/Wantiez

1 million d’euros pour le Pays Montbéliard agglomération

Ce matin, un conseil de communauté exceptionnel s’est tenu en urgence, à 10h, en visioconférence, avec les élus de PMA. Après une présentation du projet "FCSM 2028" par le duo Plessis/Wantiez — nouveaux propriétaires du club — un apport d’1 million d’euros supplémentaire à la subvention habituelle de l’agglomération a été voté à l’unanimité. "L’urgence était là, parce qu’il fallait que l’on délibère pour apporter un soutien financier non négligeable au groupement Wantiez/Plessis, qui doit monter un budget à présenter devant la DNCG le 17 août prochain", relate Charles Demouge, président de PMA. Ce qui signifie que l’agglomération du pays de Montbéliard apporte un soutien d’1.5 million d’euros pour l’année 2023-24.

Le président confie que depuis une semaine, les collectivités locales travaillent main dans la main. Mercredi au conseil départemental du Doubs, le projet "FCSM 2028" sera présenté et le département "devrait suivre sur les mêmes sommes, soit 1 million d’euros". Un soutien supplémentaire qui permettrait, selon Charles Demouge, de valider le maintien en N1 et surtout, du centre de formation qui l’accompagne, et ce, dès cette saison. "Le centre de formation, c'est l’emblème, la richesse culturelle et sportive du Pays de Montbéliard", souligne-t-il.

Un engagement similaire pour le département du Doubs

En effet, Christine Bouquin, présidente du conseil départemental, a annoncé la convocation future pour commission permanente extraordinaire, le 16 août prochain, pour soutenir le projet de reprise du FCSM. Celle qui est "passionnée du FCSM avant d’être élue", indique sa volonté d’apporter un soutien exceptionnel forfaitaire à hauteur d’un million d’euros, "pour que nous puissions avoir un dossier extrêmement solide pour la commission", souligne la présidente.

Bien qu’on ne sache jamais ce qu’il peut se passer, Christine Bouquin a bon espoir.

On a tous les atouts pour réussir. En tout cas, chacun a mis tout le meilleur pour que nous puissions réussir. Avec les collectivités, les privés, les Sociochaux, on a un projet qui est fort et qui ressemble à l’identité de ce qu’est le FCSM. C’est un dossier particulier. Une telle énergie, en si peu de temps, alors que tout le monde pensait que le FCSM était mort, c’est incroyable.

Christine Bouquin, présidente du conseil départemental

Si elle souhaite que ce dossier passe aussi à l’unanimité mercredi lors de la commission extraordinaire, c’est bien parce qu’elle fait confiance au groupement Plessis/Wantiez. "Il faut qu’on soit à leurs côtés. Ils ont prouvé ce qu’ils ont su faire lors de leur aventure", pour le maintien de ce projet à la fois social, économique et sportif.

Belfort au futur capital de la SCIC

Belfort s’ajoute à la liste des collectivités qui viennent soutenir le projet "FCSM 2028". "C’est très simple. Notre objectif, c’est de sauver le FCSM. C’est 150 emplois, beaucoup de jeunes au centre de formation, un poids économique ainsi qu’une attractivité pour le territoire", affirme Damien Meslot, maire LR de Belfort. D’un commun accord avec Jean-Claude Plessis et Pierre Wantiez, ils ont décidé que Grand Belfort interviendrait au futur capital de la SCIC - (Société Coopérative d'Intérêt Collectif) qui serait créée en cas de réussite du plan FCSM 2028 -, à hauteur de 1 million d’euros. "Après la DNCG, il va falloir organiser le club et prévoir les saisons prochaines. Avec l’ensemble des collectivités, on va intervenir sur le capital pour avoir un club capable d’affronter les prochaines années", indique Damien Meslot.

Le président de Grand Belfort indique qu’il rédigera, ce lundi, une lettre d'intention "pour confirmer notre engagement, de façon à ce qu’ils puissent la montrer à la DNCG". Le soutien sera effectif au moment du passage du FCSM devant la DNCG ce jeudi 17 août et Damien Meslot organisera un conseil d’agglomération début septembre.

Plessis très confiant

Au total, 3 millions d'euros viennent soutenir le projet Plessis/Wantiez. Des nouvelles qui ne font que conforter le sentiment de sérénité de Jean-Claude Plessis. Si l'ancien big boss du club confie n’être pas encore totalement prêt, il pense cependant l’être pour la date décisive de jeudi, pour son passage devant la DNCG. "Nous avons encore quelques jours devant nous. Les sociochaux continuent, on reçoit des candidatures que l’on transmet à notre avocat. Et puis, certains chefs d'entreprises sont en vacances (sourire). Je suis très confiant."

► À LIRE AUSSI : INTERVIEW. Jean-Claude Plessis : "le sauvetage du FCSM est le combat de ma vie"

S’il est si confiant, c’est grâce à ce "soutien populaire extraordinaire". "Les élus sont unanimes, ils veulent sauver le club et le centre de formation qui est une entité. J’y crois. On a un bon dossier, bien monté, avec des investisseurs locaux et le club appartient aux locaux. La DNCG y sera sensible", ajoute Jean-Claude Plessis, avant de poursuivre : "Il faut être malheureux pour connaitre le bonheur et là, je crois qu’on va connaitre un très grand bonheur."

Désormais, rendez-vous le 17 août prochain, pour la réponse tant attendue de la DNCG.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité