Le FCSM repasse sous pavillon français. Dans la matinée du jeudi 10 août, le groupe chinois Nenking s'est mis d'accord avec l'équipe d'investisseurs mené par Jean-Claude Plessis, qui lui avait transmis une offre de rachat du club. Prochaine échéance : un nouveau passage devant la DNCG pour assurer le maintien en N1.
C'est une nouvelle étape de franchie vers un maintien en N1. Tôt ce jeudi 10 août, l'équipe d'investisseurs mené par Jean-Claude Plessis et Pierre Wantiez s'est mis d'accord avec le groupe Nenking sur un accord de vente du club. Une information révélée par nos confrères de L'Est Républicain, que France 3 Franche-Comté est en mesure de vous confirmer.
Les négociations, commencées mercredi 9 août, se sont accélérées dans la nuit lorsque que l'équipe Plessis/Wantiez, après des heures de tractations, a obtenu l'accord de Frankie Yau, président du club doubien et représentant du groupe Nenking.
Audition devant la DNCG en début de semaine prochaine
Avec ce nouveau rebondissement, l'ancien président du FCSM et ses investisseurs ont désormais le champ libre pour mener à bien leur mission : maintenir le FCSM en National 1. Comme nous vous l'indiquions mercredi 9 août, le clan Plessis a dans ce but envoyé hier soir une "déclaration de candidature" pour la N1 à la Fédération française de football.
L'équipe "Plessis/Wantiez" sera ensuite reçu par la DNCG, gendarme financier du football français, pour un nouvel examen budgétaire. Selon nos informations, cette audition de la dernière chance aura lieu dans les prochains jours, visiblement au début de la semaine prochaine.
L'association Sociochaux multiplie ses efforts
D'ici là, tous les efforts des repreneurs sont tournés vers un seul but : finaliser le budget nécessaire à un maintien en N1. "Ils nous manquent quelques fonds, mais les choses évoluent dans le bon sens" nous confiait hier Jean-Claude Plessis. "On avance bien et on a bon espoir". Pour information, l'ancien président du FCSM a certifié à France 3 Franche-Comté ne pas vouloir reprendre la présidence du club si son projet est validé.
Je suis seulement là pour me battre pour la survie du FCSM. En cas de succès, je me retirerai pour profiter de ma retraite, le sentiment du devoir accompli.
Jean-Claude Plessis
De son côté, l'association Sociochaux, entrée dans le projet Plessis/Wantiez il y a quelques jours, multiplie les appels à participation pour leur cagnotte en ligne. À l'heure où nous écrivons ces lignes, ce sont plus de 200 000 euros qui ont été réunis par le collectif de supporters. "C'est maintenant ou jamais ! Ces montants sont décisifs pour assurer la réussite du projet Plessis-Wantiez" indique Sociochaux sur son compte Twitter.
Prudence toutefois. Si la DNCG ne valide pas ce nouveau budget "à la sauce" Plessis-Wantiez, c'est le groupe chinois Nenking qui reprendrait les commandes du FCSM, pour un possible dépôt de bilan. Un cas de figure déjà rencontré il y a quelques jours, lorsque l'offre de reprise de Romain Peugeot (tombé lui aussi d'accord avec Nenking) avait été rejeté par le CNOSF.