Le ministre des Finances Bruno Le Maire a assuré ce mercredi 13 février qu'il se battrait "pour l'avenir industriel" du site de PSA à Hérimoncourt (Doubs). Le site est menacé de fermeture.
"Je ne peux imaginer un instant que Peugeot ne garde pas une activité industrielle sur le site d'Hérimoncourt", a affirmé le ministre à l'Assemblée nationale, en réponse à une question du député Frédéric Barbier (LREM)."C'est là qu'est née la grande aventure de Peugeot", a-t-il rappelé, après l'annonce la semaine dernière par PSA de son projet de transférer en 2020 vers son centre de pièces détachées de Vesoul (Haute-Saône) l'activité principale d'Hérimoncourt dans les pièces de rechange.
"Je me suis battu pour le site d'Ascoval. Je me bats pour le site de (Ford) Blanquefort à Bordeaux. Je me battrai également pour le site d'Hérimoncourt et pour qu'une activité industrielle soit préservée sur le site", a assuré M. Le Maire.
Carlos Tavares va écrire aux élus de la région
"Je peux donc vous annoncer que vous recevrez, dans quelques heures ou quelques jours, un courrier du président de PSA Carlos Tavares qui vous invitera à discuter avec tous les élus de la région de l'avenir industriel du site d'Hérimoncourt pour que nous maintenions des emplois industriels sur le site", a-t-il anticipé.
L'activité principale de ce site PSA est le reconditionnement de moteurs usagés destinés à être revendus et réemployés dans des automobiles.
Le transfert de ces activités à Vesoul viderait ce site de sa substance et fait planer la perspective de sa fermeture, bien que le groupe assure rechercher une solution de reconversion.
L'atelier assemble aussi des moteurs neufs en toute petite série, une production cependant insuffisante pour assurer sa pérennité.