Le 13 novembre 2015, une série d’attentats faisaient 130 personnes dans la région parisienne, dont 6 Bourguignons. Des hommages sont prévus un peu partout en France. Chaque soir de ce weekend du 11 novembre, France 3 Bourgogne consacrera une partie de son journal à la mémoire de ces victimes.
- Baptiste Chevreau de Tonnerre dans l’Yonne
- Mayeul Gaubert, de Morey en Saône-et-Loire
- Yannick Minvielle d’Epervans en Saône-et-Loire
- Hodda et Halima Saadi du Creusot
- Fabian Stech, de Dijon
L’hommage rendu par France 3 Bourgogne
- Vendredi 11 novembre, dans son journal de 19h, France 3 Bourgogne fera le point sur les mesures prises après les attentats du 13 novembre, mesures destinées à assurer une meilleure sécurité des citoyens français. Comme le couvre-feu imposé à Sens dans l’Yonne. Un reportage de Stéphane Robert fera le point sur ce dispositif et un invité, Paul Garrigues, de la ligue des Droits de l’Homme, donnera son point de vue sur l’efficacité et les conséquences de ces mesures.
Une semaine après les attentats de Paris, François Hollande décrète l'état d'urgence des perquisitions administratives sont lancées en France, dont une trentaine au total dans l'Yonne Le préfet du département décide un couvre-feu, inédit et unique dans le pays après l'une d'elle à Sens Un an après, le souvenir de ce week-end reste inscrit dans les mémoires. Reportage de Stéphane Robert, Claude Heudes et Rachel Nectoux avec Ahmed Zina, président de l'association Atlas et Marie-Louise Fort, députée-maire de Sens (LR)
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©France 3 Bourgogne
- Samedi 12 novembre, l’édition du soir évoquera le projet mené par les parents d’un jeune musicien tué au Bataclan, Baptiste Chevreau : le projet de reconstruire le kiosque à musique de Tonnerre, ville d’où était originaire le jeune homme, et lieu où il aimait retrouver ses copains. Un reportage d’Elsa Bezin et Amélie Douay.
Baptiste Chevreau avait 24 ans et était originaire de Tonnerre dans l’Yonne. Il est décédé au Bataclan, il y a un an. Pour lui rendre hommage sa famille a constitué une association, « le kiosque à Baptiste », qui a pour but de rénover le vieux kiosque à musique situé au cœur de la ville.
- Dimanche 13 novembre, c’est la mémoire des 6 victimes bourguignonnes qui sera évoquée dans le JT.
C'était il y a un an, les attentats de Paris et Saint-Denis tuaient 130 personnes, dont six étaient originaires de Bourgogne. Aussitôt, les hommages, spontanés ou officiels, s’étaient multipliés pendant plusieurs jours. Retour sur ces cérémonies où se côtoyaient le recueillement, la peur et la colère.
Une minute de silence au stade de France
Les hommages nationaux commenceront par la minute de silence prévue ce vendredi soir 11 novembre 2016 au Stade de France à Saint-Denis, en ouverture du match France-Suède. C’est là qu’avait eu lieu un des attentats. Dimanche, au même endroit aura lieu une journée de commémorations, précisément devant la porte D, là où les premières attaques sont survenues.
Au fil de la matinée, François Hollande, la maire de Paris Anne Hidalgo et le maire de Saint-Denis Didier Paillard se rendront sur chacun des lieux touchés par les attentats. Ils dévoileront six plaques en hommage "aux vies fauchées en ces lieux", avec les prénoms et noms des victimes dont les familles ont donné leur accord. Ils ne devraient pas prononcer de discours. "Il y a un vrai souhait de sobriété. C'est le moment des victimes, l'Etat doit les soutenir", a expliqué à l'AFP la secrétaire d'Etat à l'aide aux victimes Juliette Méadel. A six mois de la présidentielle, elle veut éviter toute accusation de "récupération politique".
Puis les officiels se rendront devant les cafés et restaurants le Carillon, le Petit Cambodge, la Bonne Bière, le Comptoir Voltaire et la Belle équipe, en mémoire des 39 personnes tuées sur ces terrasses des Xe et XIe arrondissements. Le parcours se conclura devant la salle de spectacles du Bataclan: un commando y avait fait irruption en plein concert du groupe de rock américain Eagles of Death Metal, assassinant 90 personnes.
Des hommages sont prévus dans les différents lieux des attentats
Des victimes et survivants de l'attaque, dont des membres d'Eagles of Death Metal, devraient assister à la cérémonie dimanche devant la salle de concerts, qui a été entièrement refaite. Un peu plus tard, à 12h30, un rassemblement public est prévu devant la mairie du XIe arrondissement, à l'issue duquel devraient être lâchés des ballons pour "représenter symboliquement, dans leur ensemble et leur diversité", toutes les victimes, explique l'association Life for Paris. "Pour nous, c'est très important que chacun puisse venir rendre hommage aux morts, rendre hommage aux vivants, qu'on soit tous ensemble", dit Caroline Langlade, présidente de l'association.
Une femme, intervenue la nuit du 13 novembre en tant que personnel soignant, jouera du piano et un choeur de gospel interprétera "un chant d'espoir". L'après-midi, qui se déroulera dans "un lieu plus intime" où ont été invitées les victimes, sera organisée une "table ronde", en présence de Françoise Rudetzki, la fondatrice de SOS Attentats, du psychiatre et psychanalyste Boris Cyrulnik ainsi que de l'historien Denis Peschanski. L'Orchestre des gardiens de la paix interprétera des standards du rock, du jazz et de la chanson française pour clore cette journée.