Handisport : le rugby fauteuil, un sport qui n’a pas son équivalent chez les valides

Le rugby fauteuil est un sport très impressionnant. Il montre que "même si un accident nous laisse handicapé", la vie ne s’arrête pas, témoigne Corentin Le Guen, capitaine de l'équipe de Nuits-Saint-Georges.
 

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C’est quoi le rugby fauteuil ?

Contrairement à ce qu’on peut penser, le rugby fauteuil ne ressemble pas vraiment au rugby.

"On joue sur un terrain de basket avec un ballon de volley et on n’a pas le droit au contact physique. Les contacts se font uniquement avec les fauteuils", explique Corentin Le Guen, capitaine de l'équipe de Nuits-Saint-Georges.
 


Sa formation a accueilli la 2e manche des championnats de France de Nationale 2 de rugby fauteuil dimanche 24 février 2019. Les Black Chairs du Club sportif nuiton (qui font partie de la poule nord) ont battu Lille 52 à 32. Les Bourguignons espèrent se qualifier pour les phases finales qui se joueront à Clermont-Ferrand au mois de juin.

 

 

Le rugby fauteuil français a un bon niveau

Le rugby fauteuil est arrivé en France en 2004 seulement. Il y a actuellement 13 clubs en France.

L’équipe de France de rugby fauteuil a un très bon niveau, on a terminé 5es des derniers championnats du monde. On gagne à être connus. Au fur et à mesure, on réussira à se faire une renommée dans le monde du handisport. C’est un sport qui est très impressionnant et qui plaît aux téléspectateurs, donc plus il sera diffusé et mieux ce sera", estime Corentin Le Guen, qui a participé aux jeux paralympiques de Rio au Brésil, en 2016, avec l’équipe de France.   


 

 

"Il y a une vie après le handicap"

Corentin Le Guen a découvert le rugby fauteuil suite à un accident qui l’a laissé tétraplégique à 15 ans. C’était en 2009, lors d’un entraînement au pôle espoir de rugby de Dijon qu’il venait d’intégrer.

"Au début, quand on a un accident, il y a de la rééducation, car on fond musculairement. On doit réapprendre tous les gestes de la vie quotidienne. Au début, c’est assez compliqué. On se demande : qu’est-ce que je vais pouvoir faire comme sport ? "
 


C’est à la suite de son drame personnel que le sportif bourguignon découvre le rugby-fauteuil. En 2011, il crée le club des Blacks Chairs de Nuits-Saint-Georges. Depuis, il essaie d’intégrer "ceux qui ne sortent pas trop de chez eux, de les prendre dans l’équipe et de leur montrer qu’il y a une vie après le handicap. Malgré un accident qui peut nous laisser dans un fauteuil, la vie ne s’arrête pas, elle est toujours aussi belle. On peut voyager, faire du sport, rencontrer du monde, mener une vie normale", dit Corentin.
 

 
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