La piste d'un homicide se confirme à Gray (Haute-Saône). L'autopsie a établi un décès par strangulation et la jeune grayloise de 29 ans n'aurait pas subi de violences sexuelles selon l'Agence France Presse.
Alexia Daval a été étranglée, mais n'aurait pas été violée, a-t-on appris samedi de source proche du dossier.
Les résultats de l'autopsie pratiquée jeudi sur son corps calciné ont permis d'établir un décès par strangulation, mais selon les premières constatations, la jeune femme n'aurait pas été violée, a précisé cette source à l'Agence France Presse.
La procureure de Besançon, Edwige Roux-Morizot n'a pas confirmé cette information. La magistrate tiendra une conférence de presse lundi à 11H00 au tribunal de Besançon.
Les résultats de l'autopsie permettent aux enquêteurs d'éliminer certaines pistes, comme celle d'un accident, et de se focaliser sur celle d'un homicide dont les raisons restent à élucider.
"On connaît les causes de la mort d'Alexia, mais des examens complémentaires sont encore nécessaires pour en connaître le détail", avait expliqué vendredi Mme Roux-Morizot.
Beaucoup de questions sont encore sans réponses. Alexia Daval connaissait-elle son agresseur ? Où a-t-elle été tuée et quand ? A-t-elle emprunté un autre trajet que celui de son parcours de course habituel ?
La marche silencieuse s'élance ce dimanche de Gray
Le meurtre de la jeune femme a choqué à Gray, commune de 5.000 habitants, mais également un peu partout en France. Sa famille a invité à une marche silencieuse dimanche à 11h00 à Gray pour lui rendre hommage. La famille fait bloc et soutient le mari d'Alexia. Le jeune homme, informaticien, a participé samedi matin à un jogging en hommage à Alexia Daval sur une partie du trajet qu'elle avait l'habitude d'emprunter.
Une marche blanche dont les temps forts sont à suivre en direct sur le site internet de France 3 Franche-Comté.