Les usagers du potager collectif des Lentillères ne veulent pas voir leur ouvrage englouti dans le béton
Dijon : potager collectif des Lentillères
Ce soir se tient à Dijon une réunion de concertation sur le thème du futur éco-quartier dit des maraîchers. Les jardiniers- squatters du potager collectif des Lentillères appellent à y participer pour défendre ce site de 2000 m2 qui risque de disparaître.
Les usagers du potager collectif des Lentillères appellent à un rassemblement de soutien ce soir à l'occasion de la réunion de concertation sur le futur éco-quartier des Maraîchers. Ce projet de nouveau quartier de 1400 logements, près des anciens abattoirs, à l'est de Dijon, englobe le potager de 2000 mètres carré qui disparaîtrait de facto.
Le potager collectif des lentillères : faire fleurir des échanges
Depuis deux saisons, le potager collectif des lentillères a été le lieu de multiples échanges entre quasiment quatre générations de jardiniers, dans une atmosphère à la fois joyeuse et studieuse. Une expérience riche humainement, et intéressante du point de vue de la préservation des terres agricoles dans un contexte d'urbanisme galopant.
Des jardiniers squatteurs dans le débat sur l'éco-quartier des Maraîchers
Ce soir, les jardiniers squatteurs comptent bien faire entendre leur point de vue lors de la réunion de concertation sur l'éco-quartier des Maraîchers.
Au printemps 2010, des associations avaient défriché environ 2000 mètres carrés d'anciennes terres maraîchères pour y faire un potager collectif. Des terres que les maraîchers avaient abandonnées voici dix ans en prévision déjà, d'un projet d'urbanisme, qui ne s'était pas concrétisé à l'époque.
Cette fois, l'éco-cité est bel et bien sur les rails, comme en témoigne cette exposition en mairie de Dijon. 28 hectares d'un nouveau quartier qui engloble donc le fameux potager dollectif.
Le projet d'éco-quartier prévoit bien des jardins familiaux mais à un autre endroit tandis que l'actuel potager serait bétonné. Pour les usagers du potager des Lentillères, cette façon de faire serait totalement absurde.