Une distribution de tracts était organisée lundi 4 juillet 2011 pour garder l'arrêt du TGV à Laroche-Migennes.
Le passage du TGV dans l’Yonne et son arrêt à Sens et à Laroche-Migennes pourrait être supprimé à partir de décembre prochain. Mais, François Meyroune, le maire PCF de Migennes, ne baisse pas les bras.
La ligne TGV Melun- Marseille a été créée en 1996. Elle dessert Sens, La Roche-Migennes, Le Creusot, Lyon, Valence, Dijon, Avignon et Marseille. La SNCF a mis en place des arrêts à Sens et à Laroche-Migennes, à condition que le conseil régional de Bourgogne et le conseil général de l'Yonne financent les pertes financières.
Mais, les perspectives pour 2012 sont plutôt sombres. En effet, la Région Bourgogne pourrait ne pas renouveler sa subvention à la SNCF. Et si c'était le cas, le département n'a pas l'intention de financer le passage du TGV Yonne-Méditerranée à lui seul.
Pour François Meyroune, le maire de Migennes, "il faut réagir et ne pas laisser faire". "Ce train permet de désenclaver notre département et de nous rapprocher des métropoles comme Lyon et Marseille", rappelle-t-il. "Je l’ai expliqué à maintes reprises, pour aller de Laroche-Migennes à Lyon, il faut en TER 3h50 en moyenne. Avec le TGV, c’est 1h30."
"La situation économique se dégrade. Si en plus de cela on casse les dessertes ferroviaires de proximité qui irriguent le territoire, où va-t-on ?", interroge François Meyroune. "Le TGV icaunais est aussi un argument pour attirer des entreprises et donc des emplois. Région et département doivent s’entendre pour garder cet outil formidable qui doit servir aux acteurs économiques, mais aussi aux touristes", conclut-il.