Le grand blanc de retour. Le gratin mondial du ski sera de retour l’hiver prochain dans le massif du Jura. Le tremplin de Chaux-Neuve se voit confier une étape de la coupe du monde de combiné nordique. Les Tuffes sur la station de Rousses ce sera le ski de fond. Détail.
Coupe du monde de combiné nordique dans le Doubs
Voilà qui réjouit déjà les amateurs de ski nordique. Les 20 et 21 janvier 2023, le tremplin de Chaux-Neuve dans le Haut-Doubs recevra les équipes de combiné nordique venues du monde entier. Le tremplin de la côte feuillée qui a connu les heures de gloire de Jason Lamy-Chappuis et de l’équipe de France, ne demande qu’à vibrer à nouveau au son des cloches et de l’envol des hommes oiseaux. Le tremplin n’a pas accueilli d’étape de coupe du monde depuis 2019.
Coupe du monde de ski de fond dans le Jura
Les 27 et 29 janvier, ce sera au tour du site nordique des Tuffes sur la station des Rousses de chausser les skis de fond. Le site s’était vu attribuer par la Fédération internationale de ski une coupe de monde de ski en janvier 2022. L’épreuve avait été annulée au dernier moment en raison de la crise sanitaire du covid et du variant Omicron.
Fin janvier, les meilleurs fondeurs du monde seront présents. Au programme, un 10 km style libre, un sprint, et le 20 km mass start en style classique.
Une semaine totalement nordique, pas pour le moment....
La FIS réunie en congrès à Milan en Italie jeudi 26 mai a validé ces deux dates au calendrier. Les Jurassiens avaient envisagé un temps d’organiser sur le même week-end trois épreuves mondial, ski de fond, combiné nordique et même du saut à ski féminin sur les terres de la française Joséphine Pagnier. Interrogé par nos confrères de Nordic Magazine, Michel Vion, secrétaire général de la FIS et ancien président de la Fédération française de ski, assure que « ce n’est pas un non définitif. Cette saison, il y aura du ski de fond et du combiné nordique en France. Le concept proposé à la FIS d’accueillir des disciplines le même week-end, c’est une très bonne idée, mais nous ne pouvions pas le faire l’hiver prochain, car le calendrier était déjà chargé. Ce sera en revanche une idée que nous pourrons exploiter dans les années à venir », assure l’ancien patron du ski français, présent depuis des années pour soutenir les deux sites du massif du Jura.