Cette chenille, venant d’Asie, a fait de gros dégâts dans la région il y a six ans. De nombreux buis ont été détruits. Et elle revient en 2023 ! Notamment en Côte-d'Or, dans le Doubs et le Jura. Son niveau est même qualifié « d’épidémique ».
C’est le DSF, le Département de la Santé de la Forêt, qui lance l’alerte. Ce service de la Direction Régionale de l’Agriculture et de la Forêt a constaté une recrudescence du nombre de pyrale depuis le début de l’été "en de multiples endroits en Bourgogne-Franche-Comté : dans les régions forestières des côtes de Bourgogne (Côte-d’Or), des avants-monts-jurassiens (Doubs), de la petite montagne jurassienne (Doubs et Jura)".
Une vingtaine de placettes, lieux d'observation, sont dispersées sur l’ensemble du territoire pour surveiller cette chenille qui a causé d’énormes ravages dans les buis sur la période 2017-2018. D’autres observateurs doivent donner également des informations sur ce ravageur quand ils travaillent dans les bois.
Une augmentation sans cause identifiée formellement
Les professionnels de la DSF ne savent pas exactement pourquoi la pyrale se multiplie à un rythme soutenu cet été. Ils avancent ces raisons : ressources alimentaires plus abondantes, météo favorable… Mais sans en être certains.
Plusieurs départements sont touchés : la Côte-d'Or, le Doubs et le Jura. Pour le moment, la pyrale commet peu de dégâts, sachant qu’une grande partie des buis ont été détruits il y a 6 ans et que certains étaient juste en train de se refaire une santé, comprenez, de faire quelques nouvelles feuilles ! Fin 2022, déjà 60 % des buis avaient été détruits à cause de cette épidémie.
Impossible, non plus, de dire quelles seront les conséquences de cette recrudescence de population. Le DSF suit la situation de près et demande aux propriétaires privés de les contacter s’ils constatent des pyrales dans leurs forêts.