Qui a installé un mystérieux monolithe en métal à Saint-Amour, dans le Jura ?

Après l'Utah, la Roumanie, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Californie, la Belgique, Toulouse ou encore les Deux-Sèvres, un mystérieux monolithe de métal a été installé dans le Jura, à Saint-Amour. Le mystère demeure. 

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"C’est un peu mystérieux et j’aime bien ça. La colonne est, c’est vrai, sur le domaine public mais elle ne gêne personne et n’est absolument pas dangereuse, profondément arrimée dans le sol" a expliqué Valérie Vaucher, la maire de la commune de Saint-Amour, dans les colonnes de nos confrères du Progrès. Cette dernière n'a pas l'intention d'engager des poursuites puisque l'installation est bien fixée et n'est donc à priori pas dangereuse. 

Les monolithes, ces installations en métal, font couler l'encre sur toute la surface du globe depuis plusieurs semaines. Celui installé dans le Jura pourrait, comme beaucoup d'autres, servir à diffuser un message ou à mettre un coup de projecteur sur ses créateurs.

Il mesure 1m50. Contrairement au cinq premiers prismes à base triangulaire, le monolithe jurassien est de base carrée.

Nombre de sculptures similaires sont mystérieusement apparues un peu partout dans le monde en cette fin d'année 2020, alimentant de nombreuses théories, notamment sur les réseaux sociaux.

Des artistes commencent d'ailleurs à prendre la parole pour revendiquer la création de ces oeuvres d'art. 

Le monolithe découvert dans la nature, dans les Deux-Sèvres début décembre 2020, a été érigé par deux amis qui ont souhaité "faire passer un message culturel". Le métallier-soudeur Ludovic Liaigre et son ami photographe, Romuald Gaudeau ont expliqué leur geste à nos confrères de France 3 Nouvelle-Aquitaine.

Une piste ?

A Toulouse, l'installation d'un monolithe a été quant à elle réalisée par une entreprise d'événementiel, passionnée de musique électronique et organisatrice d'un festival dans la cité rose. Elle souhaitait attirer l'attention sur la situation du secteur de la culture, en pleine pandémie de coronavirus. 

On sait que la commune de Saint-Amour héberge le lycée Fillod, spécialisé dans les métiers de la métallurgie et proposant notamment un CAP Ferronnier d’Art. Une piste ? Les prochains jours devraient apporter des réponses. Affaire à suivre... 

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