La menace de suppression qui pèse sur une ligne de Smur à Lons-le-Saunier a engendré une forte mobilisation. L'ARS, l'agence Régionale de Santé, veut rassurer : la concertation se fait pour trouver une solution.
Plusieurs manifestations ont été organisées pour tenter de sauver la ligne 2 du Smur de Lons-le-Saunier. Y ont répondu des élus, des maires de communes rurales, des personnels...
L'argument principal, c'est bien évidemment la santé des habitants de ce département : selon les manifestants, de nombreuses vies seraient menacées, des cas seraient plus graves...
De plus, devant le mouvement de révolte des "gilets jaunes", supprimer encore un service public serait mal compris.
Une délégation de médecins urgentistes a été reçue le 19 décembre par Pierre Pribille, directeur général de l'ARS, au siège, à Dijon.
Joint par téléphone, son Directeur Général, Pierre Pribille, parle, lui, "d'une nouvelle organisation des urgences à trouver, une organisation qui est en cours de discussion.
Il faut garantir à Lons-le-Saunier comme à Champagnole un accès efficace des patients à des soins urgents de qualité. Les travaux engagés par l’Agence Régionale de Santé et le centre hospitalier Jura Sud ne poursuivent pas d’autre objectif."
Il ajoute qu'il partage la même préoccupation que ceux qu'il appelle des "opposants de principe", à savoir un service public de qualité.