La 9ème édition des Alternatives aux Pesticides se tient du 22 mars au 3 avril à Lons-le-Saunier et dans plusieurs communes aux lentours. Plusieurs animations sont proposées. Détails.
Chaque année, la Semaine Pour les Alternatives aux Pesticides (SPAP) met à l’honneur les mille et unes alternatives possibles pour se passer des pesticides chimiques de synthèse dans notre consommation et notre production.
Du 22 mars au 3 avril, la ville de Lons-le-Saunier participe activement à cet événement en proposant de nombreuses animations autour de ce thème plus que jamais d'actualité. Au programme : ateliers, marchés bio, défi-cuisine, ciné-débat ou encore conférences.
► Découvrez le programme complet.
Lors de la SPAP, ce sont plus de 1000 évènements en France et à l’étranger qui sont organisés chaque année par les citoyens, les associations, les entreprises ou encore les collectivités territoriales.
L’implication de pesticides dans plusieurs pathologies
Les pesticides regroupent plus d’un millier de substances actives ayant comme caractéristique principale de lutter contre des organismes considérés comme nuisibles (animaux, végétaux, champignons) et sont utilisés principalement en milieu agricole. L’exposition aux pesticides peut se produire directement dans le cadre de leur fabrication ou de leurs utilisations professionnelles ou domestiques, mais aussi indirectement par l’air et l'alimentation.
"Les pesticides sont présents dans nos aliments : près de 50% des fruits et des légumes produits par l’agriculture intensive en contiennent. Ils finissent dans nos organismes, apportés là par l’eau, l’air et les aliments consommés" précisent les instigateurs de la Semaine Pour les Alternatives aux Pesticides.
"Depuis les années 1980, les enquêtes épidémiologiques s’appuyant en particulier sur les observations réalisées dans des cohortes de sujets exposés professionnellement ont évoqué l’implication de pesticides dans plusieurs pathologies, en particulier des pathologies cancéreuses, des maladies neurologiques et des troubles de la reproduction. Par ailleurs, des travaux de recherche ont attiré l’attention sur les effets éventuels d’une exposition même à faible intensité lors de périodes sensibles du développement (in utero et pendant l’enfance)" explique l'Inserm (institut national de la santé et de la recherche médicale), dans un rapport publié en 2012 qui évale les effets des pesticides sur la santé.