Tout ce qu'il faut savoir sur "le Dernier homme debout" dans le Morvan, ultra-trail hors norme

Le Dernier homme debout s'installe dans le Morvan ce week-end. La compétition débute ce samedi 20 janvier à Château-Chinon (Nièvre) et durera jusqu'à dimanche matin. 24 heures d'une épreuve d'Ultra-trail un peu particulière. Les organisateurs nous expliquent le fonctionnement.

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Ils vont braver le froid et les températures fraîches du week-end. Pendant que vous serez peut-être installé confortablement dans votre canapé à savourer votre repos hebdomadaire, eux enchaîneront les foulées à Château-Chinon (Nièvre), et ce pendant 24 heures !

À partir de ce samedi 20 janvier, 325 personnes participent au Dernier homme debout. Une course unique. Le but, enchaîner les boucles de 7 kilomètres en moins d’une heure jusqu’au lendemain matin. Cela fait trois ans que la compétition a le droit à sa version morvandelle. Elle est organisée par le club de trail Morvan Oxygène depuis 2020.

"Ça a été créé en Belgique. Et on s’est dit qu’il fallait à tout prix importer cela dans le Morvan ! L’engouement est total. On est issus du Morvan, on a envie de faire découvrir notre territoire. Pour les sports de pleine nature, c’est le paradis ! Sans être trop chauvin", rigole Arnaud Etienney, membre de l’organisation. Il nous décrit le programme de la compétition et le parcours qui attend les athlètes.

Comment fonctionne la compétition ?

Arnaud Etienney : Le dernier homme debout, ce n’est pas une course commune. On a une boucle de 7 kilomètres que les coureurs ont une heure pour faire. S’ils mettent moins d’une heure, ils ont le droit de se reposer jusqu’au départ de la prochaine boucle. Toutes les heures, ça repart.

En règle générale, les coureurs mettent entre 50 et 55 minutes. Au fil de la course, c’est de plus en plus compliqué pour certaines personnes. Le but, c’est qu’il n’en reste plus qu’un au bout des 24 heures.

Quelles capacités physiques faut-il pour participer au dernier homme debout ?

A.E : Ça dépend de l'objectif que l'on a. Il y a des personnes qui vont viser trois à quatre boucles. Et puis on a des personnes qui visent 10 boucles, d’autres qui veulent faire les 24 heures. Pour ceux qui visent les 24 boucles, ce sont quand même des bons coureurs, très aguerris qui s’entraînent entre cinq et sept fois par semaine. Ce sont vraiment des compétiteurs.

Mais ce qui fait la force de cette compétition, c’est qu’on a des personnes dont le défi va être de faire deux boucles. Elles vont devoir faire 14 kilomètres alors qu’elles courent 10 kilomètres habituellement. Donc ça rend la course attrayante. Et l’avantage, c’est que ces personnes-là peuvent très bien courir avec les premiers. Car ils ne vont pas plus vite. Sur une course classique, les premiers on ne les voit qu’au départ.

Quelles sont les spécificités du parcours prévu ce week-end ?

A.E : On a le même depuis trois éditions. On part avec un petit kilomètre de route pour étirer le peloton. On a une première difficulté, puisqu’on a une petite côte et ensuite un faux-plat d’un kilomètre. Puis le juge de paix de la course, c’est une côte de 400 mètres avec 100 mètres de dénivelé. C’est là où ça fait le tri dans la course. On a deux autres derniers kilomètres assez roulants pour rejoindre le gymnase.

L’une des particularités du Dernier homme debout dans le Morvan, c’est qu’il se termine le dimanche, alors que les autres se jouent plus tôt…

A.E : C’est ce qui nous différencie. Nous avons choisi volontairement de ne pas compliquer la boucle. On aurait pu rajouter 500 mètres pour qu’il y ait de moins en moins de monde. Il y a une ambiance particulière le dimanche matin, que l’on veut ressentir à chaque fois. On voit des personnes qui ont couru depuis le samedi midi, donc il y a plein d’émotions, de la fatigue, le partage avec les proches. On ne veut pas se priver de ça.

On n’a pas compliqué la boucle. On se détache des autres parce que le principe du Dernier homme debout c’est qu’à chaque fois que c’est réussi, l’année d’après on complique la boucle. On souhaite vraiment rendre accessible à tous les publics. On ne veut pas rester qu’avec des élites. C’est le sport pour tous.

Combien de candidats sont attendus ?

A.E : 325 personnes. On a ouvert les inscriptions à 18 heures, 40 minutes plus tard, tout était complet. On a un engouement incroyable. On a 200 personnes sur liste d’attente qu’on ne va pas pouvoir contenter hélas. L’année dernière, on avait rempli les 325 places en une semaine.

C’est une discipline nouvelle. Le succès de cette course, c’est l’accessibilité. Tout le monde peut se faire plaisir, réaliser son défi, peu importe comment on s’entraîne.

Arnaud Etienney, membre de l'organisation

On a remarqué qu’au fil des ans, on a de plus en plus de coureurs locaux. Mais on a malgré tout pas mal de coureurs de la région parisienne. Et on a quatre nationalités présentes cette année : des Suisses, un Italien et un Allemand.

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