Ce dimanche avait lieu le 25e anniversaire de la Confrérie des rillettes comtoises à Port-sur-Saône, en Haute-Saône. Objectif : faire la promotion de ce produit local au goût fumé.
Ni croissant, ni pain au chocolat, avec la confrérie point de sacrilège. Au petit déjeuner, c'est tartines de rillettes fumées ! Un produit local inventé il y a près de 40 ans à Scey-sur-Saône par un charcutier, Bruno Merotto. Le secret de sa recette : la poitrine fumée.
Pour les 25 ans de cette confrérie, pas question d'oublier son costume. Une chasuble et surtout une toque… en forme de pot de rillette.
« On adore le chapeau, ça nous permet d'être remarqué tout de suite, on n’a pas besoin de dire « c’est nous, c’est nous !» on nous repère tout de suite et les autres confréries quelque fois nous envient d’avoir pareille coiffure parce qu’on les dépasse tous de 30 centimètres » s’amuse Jean-Claude GALLOYER, membre de la confrérie des rillettes comtoises fumées.
Et pour expier leurs petits péchés gourmands, les 18 confréries conviées pour l'occasion se dirigent vers l'église du village, une tradition qui remonte au Moyen-Age.
« Souvent les confréries dépendent d’un Saint. Nous par exemple chez les bouchers charcutier c’est Saint-Antoine et les Saint André », précise Jean-Marie Mourrey, Grand Maître de la confrérie des rillettes comtoises fumées.
En Franche-Comté, une cinquantaine de boucheries-charcuteries cuisinent des rillettes fumées, avec la bénédiction, donc, de leur Saint-Antoine.