Une vingtaine de personnes réunies devant la CPAM de Chalon-sur-Saône ce matin vendredi 24 janvier. D'autres rassemblement sont prévus en Bourgogne pour cette 7e journée nationale de grève et manifestations contre la réforme des retraites. Le texte est présenté aujourd'hui en Conseil des ministres.

Ils sont une vingtaine à s’être rassemblés devant la Caisse primaire d’assurance maladie de Chalon-sur-Saône ce vendredi 24 janvier. Parmi eux, des militants CGT. Quelques dossards FO, Solidaires ou FSU. Une faible mobilisation qu’explique le secrétaire général de l’UDFO au 51e jour de contestation.

"On est déterminé parce que c’est un modèle social unique dans le monde (...) Notre système de retraite est assez spécifique par rapport à plein de pays mais en même temps, c’est le plus égalitaire. C’est celui qui donne la meilleure protection et la meilleure retraite à de nombreux Français."

Selon les manifestants, le projet de réforme des retraites menace également l’organisation interne des CPAM et donc ses agents. "Les retraites c’est la sécu, c’est notre protection sociale ! explique  Claude Cadot, membre de l’Union locale CGT. Défendre les salariés de la CPAM et la CPAM rentre pleinement dans la bataille des retraites aujourd’hui."
 

 

Mobilisation en baisse à Chalon-sur-Saône

Après 51 jours de grève contre le projet de réforme des retraite, un peu plus d’un millier de personnes a pris part au cortège à Chalon en début d'après-midi. Après un premier arrêt le long des quais, les manifestants se sont rendu devant la préfecture pour une action forte: des manuels scolaires ont été jetés à travers la grille. 
 
 Deuxième temps fort : le palais de justice. Les manifestants ont sorti des pancartes avec un seul mot : "Non !"
 

Le cortège s’est ensuite arrêté place de l’obélisque où une douzaine de cols bleus ont dansé sur une reprise de la chanson des années 80 "à cause des garçons" rebaptisée "à cause de Macron"
 
Les manifestants se sont une dernière fois arrêtés à l’emplacement de l’ancien "toboggan" avenue nicéphore Nièpse avant de prendre la direction du parvis de la gare pour une prise de parole de l’intersyndicale. 

"On demande la généralisation de la grève. Pour l’instant, on est sur des actions qui sont ponctuelles. On travaille syndicalement à construire dans chaque entreprise des mouvements qui soient sur de la reconduction, indique Claude Cadot, membre de l’Union locale CGT Chalon-sur-Saône. Ce n’est pas forcément facile parce que les entreprises se sont adaptées au mouvement social. Dans plusieurs entreprises châlonnaises, des carnets de commandes ont été mis en attente. Ce qui fait que les salariés ont du mal à prendre la décision d’arrêter la production parce qu’en ce moment les commandes sont faibles."

La manifestation s'est achevée par un passage dans la gare. Selon la préfecture de Saône-et-Loire, "plusieurs centaines de personnes ont envahi la gare et les voies ferroviaires pendant environ une heure bloquant le trafic des trains". Elle ajoute dans son communiqué : "La SNCF a été contrainte de couper l’alimentation électrique de toute la gare en raison du danger provoqué notamment par la présence des personnes brandissant des drapeaux pouvant toucher les caténaires."

"Le préfet condamne ces faits d’entrave à la liberté de circulation, qui mettent en danger les auteurs de ces faits, mais aussi les personnels et les usagers de la SNCF. Il a demandé à la police qu’il en soit dressé verbal et que la responsabilité des auteurs puisse être établie".

 

Les autres appels à manifester ce vendredi 24 janvier

- Dijon : à 14h : une manifestation au départ de la place de la Libération
- Nevers : 10h rassemblement devant la Bourse du travail
- Autun : à 14h30, manifestation au départ de la gare
- Le Creusot : à 14h, une manifestation au départ de la place Schneider
- Mâcon : 14h manifestation + des « actions surprises » au départ de la CPAM
- Montceau-les-Mines : 14h30 une manifestation au départ de la place de la Mairie
- Auxerre : à14h, rendez-vous devant la Maison des syndicats


Plusieurs centaines de flambeaux dans les rues

Jeudi, les opposants à la réforme des retraites se sont donné rendez-vous à la tombée de la nuit pour une nouvelle forme de mobilisation. Des marches aux flambeaux. Ils étaient plusieurs centaines réunis place Darcy. "Une action qui marche", selon le syndicat Solidaires.
   
La veille, un rassemblement similaire avait lieu à Sens 
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