Basket : l'Élan Chalon est sacré champion de France face à Strasbourg (74-65)

Au terme d'un match intense, les Bourguignons ont enlevé le titre de champion de France à la SIG, vendredi 23 juin (74-65). L'Élan Chalon remporte ainsi sur son terrain son deuxième titre national, après une finale des play-offs au suspense haletant.

Strasbourg et Chalon-sur-Saône ont su ménager le supense jusqu'au bout. À l'issue d'une série de cinq matches au cours desquels aucune équipe n'a su prendre le large, la rencontre "épilogue", qui se jouait ce vendredi 23 juin 2017 sur le parquet de l'Élan, a vu les Chalonnais remporter leur second championnat de France, sur un score de 74 à 65.

Le Facebook Live d'après titre, avec Théo Souman dans les coulisses du Colisée :


À l'image de ces play-offs, l'ultime rencontre a été plutôt équilibrée. L'entame de match est marquée par la puissance offensive des deux cinqs majeurs, qui se poursuivent au score. Chalon conserve une petit avantage grâce à un trois points de Clark. De son côté Nzeulie assure le spectacle : parti en contre-attaque, il claque un dunk rageur devant un Lacombe impuissant et un public qui exulte (13-11, 8'). Sy permet à la SIG de recoller avec un tir longue distance à la fin du premier quart-temps (19-18, 10').



Le second quart-temps voit s'affirmer Frank Ntilikina, le prodige strasbourgeois de 18 ans tout juste drafté aux New York Knicks, revenu en France en jet privé l'après-midi même. Auteur de l'égalisation (25-25, 13'), il assure le spectacle. Mais Chalon parvient à devancer les Alsaciens à la pause (34-32, 20'), aidés, entre autres, par la maladresse de ces derniers à trois points (2/9 à la mi-temps).


A.J. Slaughter relance les hostilités dès le retour des vestiaires. L'ancien joueur de Chalon colle un trois points éclair, jalousé par Harris qui réplique pour Chalon quelques instants plus tard. La fin du troisième quart-temps voit pour la première fois la SIG passer devant (46-47, 30').


Un relâchement défensif de la SIG


Alors que débute la dernière période, l'ambiance est insoutenable au Colisée de Chalon. Les locaux réalisent un départ canon (7-0 en 3 minutes) qui aurait pu clouer l'issue du match. C'est sans compter sur Lacombe et Slaughter qui dégainent tous les deux à trois points. Ficelle sur ficelle (57-54, 36').

Emmenés par Nzeulie, Fall et Roberson, Chalon profite du relâchement de la SIG en défense, et pousse l'écart à 12 points à deux minutes de la fin (69-57, 37').

"Non, ce n'est pas le plus beau jour de ma vie"

Jean-Denys Choulet, coach de l'Élan Chalon
 

Malgré leurs efforts, les Strasbourgeois ne réussiront pas à revenir sur le cinq bourguignon. L'Élan Chalon remporte ainsi son deuxième championnat de France après son titre de 2012. À la sortie du match, Jean-Denys Choulet s'est montré tout en retenue : "Je ne suis pas très démonstratif là-dessus, j'aime bien savourer quelques temps après. On a juste gagné un titre, c'est du sport, il y a plus important. Ce n'est pas le plus beau jour de ma vie, non..."

"On a souvent mis en avant notre trio (Roberson, Clark, Fall). Ce soir, les meilleures évaluations ont été signées par Nzeulie et Bouteille. Il y a également eu un passage incroyable de Pitard qui non seulement a défendu le fer mais a aussi mis ses tirs extérieurs, poursuit le coach chalonnais. Ce n'est pas une somme d'individus, mais une équipe qui a remporté le titre. C'est d'autant plus plaisant."

L'émotion est plus palpable du côté d'Axel Bouteille. L'ailier de 22 ans part à Limoges la saison prochaine, après ce sacre qui conclue 7 ans de formation puis de carrière à Chalon. "Je ne pouvais pas rêver mieux, j'avais vraiment à coeur de gagner un titre. Vu ce qu'on a fait cette saison, je pense qu'on le mérite."


Pour le dernier sacre de Strasbourg, il font remonter à 2005. Cette année, les hommes de Vincent Collet resteront encore seulement finalistes, après quatre défaites consécutives face à Nanterre en 2013, Limoges en 2014 et 2015 et l'ASVEL en 2016. "La défaite est toujours douloureuse parce qu'il y avait la place, même si on revient de nulle part, a déclaré Vincent Collet après cette nouvelle désillusion. Mais une fois que vous êtes en finale, vous oubliez que vous avez été 17e au mois d'octobre. On voulait gagner ce match, on a fait ce qu'il fallait, mais pas assez."


 

 

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