Un concours pour désigner la meilleure auxiliaire de vie de Saône-et-Loire

À Chalon-sur-Saône, près de 60 salariées participent au concours pour désigner la meilleure employée du service à la personne de Saône-et-Loire. Un moyen pour mettre en avant un métier victime de préjugés, et qui peine à recruter.

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C'est un concours un peu spécial qui se déroule à Chalon-sur-Saône. Celui de la meilleure aide à domicile de Saône-et-Loire. De premières épreuves écrites en ligne ont eu lieu en mars. En mai, les participants ont des épreuves pratiques. Les salariés sont évalués sur des épreuves basées sur le savoir-être, les techniques de travail et l'engagement. 

Muriel Duther participe au concours. Elle doit s'occuper d'une patiente un peu particulière, son examinatrice. Si l'auxiliaire de vie obtient la meilleure note, elle deviendra la meilleure salariée du service à la personne en Saône-et-Loire.

"Il y a beaucoup d'a priori sur ce métier"

Avec ce trophée, participants et organisateurs espèrent redonner de la crédibilité à ce métier. "On a des problèmes de recrutement. On veut représenter les salariés et mettre leur métier en valeur. Il y a beaucoup d'a priori, on imagine souvent qu'ils s'occupent de faire la toilette, mais non", assure Nelly Odde, secrétaire de l'association organisatrice.

"On veut professionnaliser ce métier, ajoute Nelly Odde, secrétaire de l'association organisatrice. "Ce ne sont pas de simples dames de compagnie ou des femmes de ménage. On veut que les gens comprennent que ce métier a du sens."

"Quand on fait ce métier, on fait partie de la famille"

Blandine Soufflet est auxiliaire de vie. Elle rend fréquemment visite à Brigitte pour l'aider au quotidien, et lui tenir compagnie. "On discute avec les personnes chez qui on intervient. Parfois, on est les seuls qu’ils voient dans la journée. Même s'ils parlent de la pluie et du beau temps, ça fait partie de notre intervention et ça égaye la journée de certains."

Cela fait 20 ans qu'elle fait ce métier, et elle ne se verrait pas faire autre chose. "J’aime la relation qu’on peut avoir avec les personnes, aider au quotidien les personnes. Pour certains, on fait un peu partie de la famille. On s’attache à eux. On essaye de mettre des barrières parce que c’est notre métier, mais c’est compliqué parce que quand ils leur arrivent quelque chose, c’est un crève-cœur."

"Toute seule, je ne pourrais pas me lever, aller aux toilettes, manger... Il me faut des gens comme Blandine qui viennent m’aider. Blandine c’est presque ma sœur."

Brigitte Soufflet

Auxiliaire de vie

Brigitte a créé un lien particulier avec Blandine. "Elle connaît bien mes neveux, elle fait partie de la famille. C'est un peu comme ma sœurPendant le covid, heureusement qu’elles sont venues. Sinon, je n'avais aucune visite et je serais devenue folle, elles venaient presque quatre fois par jour."

Selon le services d'aide à domicile 71, d'ici 2050, le besoin de services à la personne devrait accroître de 35%.

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