Afin d'aider le Centre Hospitalier du Pays Charolais-Brionnais à s'équiper d'un parc adapté aux résidents de leur Ehpad, des salariées ont tourné un clip vidéo, avec les pensionnaires de l'établissement, pour récolter des fonds via une cagnotte Leetchi.
Sur le clip vidéo d'environ 5 minutes, on sent pointer un élan de joie et d'enthousiasme inhabituel chez la dizaine de pensionnaires de l'Ehpad de Charolles (Saône-et-Loire). Embarqués par 3 salariées déguisées en coaches sportives, ils participent avec leurs moyens à une forme d'entraînement digne d'une préparation aux prochains Jeux olympiques de Paris 2024. Une vidéo amusante et décalée qui a enthousiasmé Odette, une résidente âgée de 88 ans.
Je suis vraiment contente d'avoir participé à cette belle vidéo. C'était amusant et sympathique !
Odette Devers, une pensionnaire de l'Ehpad âgée de 88 ans
À l'origine de cette belle initiative, une association "Sourires Part'Âgés" constituée par bon nombre des salariés de l'Ehpad. Le Centre Hospitalier du Pays Charolais-Brionnais n'a ouvert que l'année dernière et son parc est en plein aménagement. L'association tient à récolter des fonds - via cette cagnotte Leetchi - pour que son aménagement soit au mieux adapté aux personnes âgées accueillies dans leur établissement hospitalier.
On souhaiterait qu'il y ait pour eux quelques agrès et un terrain de pétanque. On aimerait aussi pouvoir installer quelques bancs.
Marie Nabais, salariée du centre hospitalier et membre de "Sourires Part'Âgés"
Le parc aménagé, pour lequel se mobilise l'association à travers plusieurs initiatives de financement, aura pour vocation d'améliorer le quotidien des résidents en leur permettant de faire du renforcement musculaire et d'être le plus souvent possible dehors. C'est aussi un moyen pour les salariés de montrer combien ils s'impliquent dans le quotidien de leur établissement :
"C'est important pour nous de montrer la dynamique de notre Ehpad. Vous savez, il y a souvent bien des a priori sur ce genre d'endroit. On pense que les résidents ne bougent pas, que c'est un mouroir. On voulait montrer le quotidien, qu'il pouvait y avoir un peu de folie à l'Ehpad et qu'on peut s'y amuser", nous explique Marie Nabais.
Dans cette collecte - qui frise aujourd'hui les 450 euros - nul objectif particulier à atteindre, sinon celui d'accompagner dans le grand âge des hommes et des femmes, avec le maximum d'envie et d'énergie. Un bel exemple de générosité pour des salariés dont les conditions de travail sont loin d'être idéales et qui mériteraient que l'on pense à eux aussi, un peu plus souvent. À votre bon coeur !