Depuis dimanche 10 décembre 2017, le TER (train express régional) Dijon-Besançon ne s’arrête plus à Villers-les-Pots, Neuilly-lès-Dijon et Franois. Pour le symbole, une cérémonie d'adieu a été organisée à la gare de Villers-les-Pots.
►Pourquoi des arrêts ont-ils été supprimés ?
La nouvelle offre de desserte ferroviaire entre Dijon et Besançon est entrée en vigueur dimanche 10 décembre 2017 à 0 heure.Désormais, les trains reliant Dijon à Besançon ne desservent plus les gares de Villers-les-Pots et Neuilly-lès-Dijon en Côte-d’Or. Ces deux arrêts étaient les moins fréquentés, déclare la région Bourgogne-Franche-Comté qui est en charge des transports sur le territoire.
De même, l’arrêt ne sera plus marqué à la gare de Franois dans le Doubs. La halte de Franois sera desservie par les trains de "la ligne du Revermont" entre Besançon et Lons-le-Saunier.
►Quelles solutions de remplacement sont proposées ?
Pour remplacer le train, la Région propose aux usagers des navettes par car Mobigo.
Outre les titres de transports TER, ces cars acceptent les titres Divia pour les voyageurs entre Neuilly-lès-Dijon et Dijon et des titres Ginko pour les usagers entre Saint-Vit, Franois et Besançon.
Un bilan de la fréquentation des navettes sera fait après les six premiers mois de service, afin de réajuster les horaires si nécessaire.
Le reportage d’Anne Berger, Julianne Paul et Emmanuelle Lagrange avec :
-des usagers
-Christian Seichon, maire de Villers-les-Pots (SE)
►Une cérémonie d'adieu à la gare
Pour le symbole, la commune de Villers-les-Pots a organisé une cérémonie d'adieu à sa gare samedi 9 décembre.
"Lundi, je vais prendre ma voiture pour aller au travail à Auxonne. Cela va rallonger mon temps de trajet d’une demi-heure à trois quarts d’heure par jour", explique une habituée de la ligne.
"On n’a pas tous une voiture et il faut reconnaître que le train c’est bien pratique", dit un usager. "C’est une perte très grave, car le service public se délite de jour en jour", ajoute une autre.
Mais, le maire de Villers-les-Pots se dit confiant. Il veut croire que le conseil régional reviendra sur sa décision.
"On va y arriver, il faut positiver, ils vont rouvrir la gare", assure l’élu.