Centre de conservation et de réintroduction, le parc de la Garenne protège et présente la faune sauvage européenne. Aux portes du Haut-Jura, dans le canton de Vaud en Suisse, ce vaste zoo est aussi un centre de soins pour les animaux blessés.
Au Parc de la Garenne, vous ne verrez pas la queue d'un animal exotique. Seule la faune sauvage de Suisse, et plus largement d'Europe, est présentée dans cet espace de 3 hectares. Chaque année, le parc de la Garenne accueille près de 70 000 visiteurs.
Loups, lynx sont visibles sous tous les angles dans de vastes enclos. Les vautours, gypaètes barbus et ibis chauves évoluent dans de grandes volières de plus de 20 mètres de haut, dans lesquelles le visiteur peut se promener et observer librement.
Au total une centaine d’animaux d’une cinquantaine d’espèces différentes sont conservés : des fauves, rapaces, rongeurs, insectes…
Dirigé par Michel Gauthier-Clerc, un vétérinaire haut-jurassien, le parc est aussi un centre de soins. Chaque année, il recueille près de 700 animaux blessés. Environ la moitié est relâchée après avoir été soignée. Parmi les autres, certains prennent leur retraite dans l’un des enclos du parc de la Garenne.
Programmes de réintroduction
Depuis les années 70, le parc participe à des programmes européens de réintroduction d’espèces menacées d'extinction. Grâce au travail d’aide à la reproduction, des gypaètes barbus nés en captivité ont repeuplé les Alpes, où ils avaient totalement disparu.
Danse avec le loup, le gypaète barbu et la loutre
Ces espèces avaient en partie ou totalement disparu. Elles reviennent en Europe naturellement, ou grâce aux travaux comme ceux du parc de la Garenne.
Une fenêtre ouverte sur la nature sauvage
Le parc animalier de la Garenne a aussi une mission pédagogique. Chaque année, 2 000 écoliers sont présents parmi les visiteurs.
Un refuge pour animaux blessés
Le parc a été crée par un ancien gardien de prison, Erwin Meier, en 1965.
Une équipe de défenseurs de la nature
Le relâcher d'une fouine, un mois après son arrivée au centre de soins, la sortie tardive du castor et l’arrivée d’une chouette hulote : c'est le quotidien pour cette équipe de défenseurs de la nature. Leur devise : on préserve mieux ce que l’on connaît
Le site du parc de la Garenne est à cette adresse.