Triple infanticide de Gergy : la mère est jugée en appel à Dijon

Ce mardi 14 février 2017, les assises de Côte-d'Or jugeront en appel Céline Rubey. Cette mère de famille avait été condamnée à 20 ans de prison pour triple infanticide. C'était en 2013 à son domicile à Gergy, en Saône-et-Loire.

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Du mardi 14 au vendredi 17 février 2017, Céline Rubey va être rejugée pour le meurtre de ses trois fils par la cour d'assises de Côte-d'Or. Le 1er novembre 2013, à son domicile de Gergy en Saône-et-Loire, cette femme d'une trentaine d'années avait étouffé ses jumeaux âgés de 18 mois et donné une dose de médicaments létale à son aîné de six ans avant de tenter de mettre fin à ses jours.

Lors de son premier procès en 2015, l'accusée avait déclaré "pour moi, c'était le dernier jour" et "je me suis dit qu'ils allaient souffrir de mon absence et j'ai décidé de les emmener avec moi". Mais "le geste, je n'arrive toujours pas à comprendre comment j'ai pu aller jusque-là", avait-elle lâché avant de s'effondrer dans le box.

Une première alerte 4 mois avant le drame

Quatre mois avant le drame, elle avait été internée d'office en hôpital psychiatrique. A l'époque, elle avait eu une bouffée délirante lors d'une fête coranique disant qu'elle voulait "mourir en martyr". Elle était très agitée, elle s'était même blessée en tombant. Les secours avaient alors été appelés. C'est ainsi qu'il avait été découvert qu'elle s'était rendue à cette fête avec son aîné mais en laissant ses jumeaux en bas âge seuls à la maison. D'où cette hospitalisation d'office et le placement de ses enfants pendant quinze jours.

Une altération du discernement

Lors du procès en première instance, les experts-psychiatres avaient tous été unanimes pour dire que Céline Rubey n'était pas psychotique au moment des faits. Ils ont conclu qu'elle souffrait d'un syndrome dépressif aigu ayant provoqué l'altération de son discernement. La jeune femme voulait intensément se suicider mais, estimant qu'elle seule pouvait élever ses enfants, elle avait décidé d'emmener ses enfants dans la mort.

La cour d'assises de Saône-et-Loire avait tenu compte de cette circonstance atténuante en prononçant une peine de 20 ans de réclusion criminelle assortie d'une peine de sûreté des deux-tiers et d'une mesure de suivi médico-judiciaire avec injonction de soins pendant 10 ans.
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