De violents orages ont frappé la Bourgogne dans la nuit du 1er au 2 mai, causant d'importants dégâts notamment dans l'Yonne. Maxime Virieux, photographe amateur, s'est lancé à leur poursuite. Il raconte.
Avec près de 3 400 impacts de foudre, l'Yonne a été le deuxième département le plus foudroyé de France dans la nuit du 1er au 2 mai. La conséquence des violents orages qui ont frappé toute une partie du nord du pays, avec des résultats parfois désastreux. Comme par exemple dans le Chablisien, où un épisode de grêle a ravagé de nombreuses parcelles de vigne.
Mais malgré la météo, certains étaient de sortie. C'est le cas de Maxime Virieux, chasseur d'orages dans le Grand-Est, qui a fait le trajet jusqu'à l'Yonne pour photographier les nuages et la foudre. À France 3 Bourgogne, il raconte sa passion.
Pourquoi êtes-vous venu dans l'Yonne cette nuit ?
Maxime Virieux : Depuis lundi, je me préparais à faire une chasse, mais je ne savais pas encore où. À la suite de la réactualisation des modèles numériques, d'autres chasseurs d'orages et moi avons finalement décidé d'aller près de Joigny, dans un premier temps, avant de se décaler au fur et à mesure.
Qu'est-ce que vous avez vu pendant la nuit ?
M. V. : Au début, la chasse n'était pas facile. Puis d'un coup, toutes les cellules orageuses se sont mises à se développer et à provoquer de magnifiques spectacles pour nous, ce qui n'était malheureusement pas le cas pour les agriculteurs ainsi que les habitants qui se trouvaient en-dessous.
Ce n'étaient pas des orages exceptionnels, mais plutôt rares pour un 1er mai, surtout après le coup de froid de la semaine passée. Je n'étais jamais venu en Bourgogne avant hier. C'est une magnifique région avec de magnifiques paysages à photographier quand les éléments se déchaînent !
Depuis combien de temps chassez-vous les orages ?
M. V. : Je les chasse réellement depuis deux ans, depuis que j'ai le permis pour le faire. Avant, je les chassais non loin de chez moi en vélo.
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J'ai commencé à faire cette activité après un puissant orage qui avait concerné mon secteur dans les Ardennes. C'est là que je me suis vraiment dit que c'était ma passion.