Emeutes après la mort de Nahel : prison ferme après des tirs de mortiers contre la gendarmerie de Tonnerre

Les 30 juin et 16 juillet derniers, durant les émeutes urbaines, la caserne des gendarmes de Tonnerre (Yonne) a été prise pour cible. La façade des habitations des militaires et de leurs familles a reçu plusieurs tirs de mortiers. Onze personnes étaient en garde à vue à Avallon ce mercredi, deux ont été condamnées à 3 ans de prison, dont un ferme.

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MISE À JOUR : deux majeurs de 20 et 22 ans ont été condamnés mercredi 20 septembre, en comparution immédiate, à des peines de 3 ans de prison, dont 1 an ferme. Condamnation pour association de malfaiteurs et dégradations. Les 5 autres majeurs en cause seront jugés ultérieurement pour attroupement.

Les faits remontent au 30 juin et au 16 juillet derniers. La caserne de gendarmerie de Tonnerre, dans l'Yonne, a été prise pour cible par des tirs de mortiers.

Des violences survenues pendant les émeutes urbaines qui ont secoué la France cet été. 

Des majeurs et des mineurs gardés à vue

Deux mois après les faits, onze personnes, sept majeurs et quatre mineurs, sont en garde à vue à la gendarmerie d'Avallon. Une information de France Bleu Auxerre, confirmée à nos équipes par Hugues de Phily, le procureur de la République d'Auxerre. 

Deux comparutions immédiates ont lieu depuis 14 heures, au tribunal d'Auxerre. Il s'agit de deux jeunes de 20 et 22 ans. Les cinq autres majeurs font l'objet de CRPC (Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité) pour attroupement. 

Du côté des quatre mineurs, deux dépendent de la juridiction de Troyes. Pour les deux autres ils seront convoqués le 20 janvier pour attroupement. 

La caserne prise pour cible

Les faits reprochés aux onze personnes placées en garde à vue et interrogées par les militaires sont les suivantes : dégradation par incendie et participation à un attroupement.

Lors des émeutes, la haie à l'entrée de la caserne a brulé, tandis que la façade et les fenêtres du bâtiment ont été prises pour cible. Les habitations réservées aux familles des gendarmes ont ainsi subi plusieurs tirs de mortiers

Suite à la mort de Naël, jeune homme de 17 ans abattu par la police alors qu'il circulait sans permis au volant d'une voiture à Nanterre, des émeutes avaient secoué les villes de Bourgogne. Une colère et des destructions qui ont laissé d'importants dégâts, toujours visibles

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