Fermé du 1er janvier au 11 février, le restaurant gastronomique La Côte Saint-Jacques à Joigny (Yonne) a subi d'importants travaux de modernisation. Les salles et la cuisine ont été intégralement rénovées avec, pour le chef Jean-Michel Lorain, l'objectif de transmettre l'établissement à son neveu, Alexandre Bondoux.
Six semaines pour se refaire une beauté. En un temps record, le restaurant doublement étoilé La Côte Saint-Jacques à Joigny (Yonne) a effectué d'importants travaux. Un million d'euros ont été investis pour rénover les trois salles et la cuisine.
"La décoration devenait obsolète, explique le chef du restaurant Jean-Michel Lorain. On avait besoin de le moderniser." Si l'institution icaunaise a été créée en 1945 le long de la route nationale, elle a été transférée en 2000 sur les bords de l'Yonne. Aucun investissement d'une telle ampleur n'avait été réalisé depuis cette date. Avec l'appui d'artisans locaux, le lieu connait une nouvelle jeunesse, en conservant son âme et son esprit chaleureux. La capacité du restaurant reste inchangée : environ 70 places.
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La cuisine, cœur battant du restaurant, a subi une complète transformation. Au revoir le gaz et bonjour l'induction : "Le matériel arrivait au bout du bout, ajoute le chef-cuisinier. L'induction va nous permettre de faire des économies et d'utiliser une énergie plus respectueuse de l'environnement". L'aspect environnemental a été prise en compte dans le choix des matériaux. Par exemple, les tables en bois ont été conçus à partir d'arbres de la région.
Notre seul objectif est de satisfaire les attentes de nos clients.
Jean-Michel LorainChef du restaurant La Côte Saint-Jacques à Joigny
Avec cet important investissement, La Côte Saint-Jacques se dote d'un outil performant : "On se doit d'être à la pointe pour satisfaire les attentes de nos clients. C'est notre seul objectif", martèle Jean-Michel Lorain. Quand on lui parle de récupérer une troisième étoile, il répond : "On ne se lève pas le matin pour obtenir une nouvelle étoile. Si elle arrive, tant mieux mais ce n'est pas notre moteur."
Transmettre le témoin à une nouvelle génération
Une autre motivation fait avancer Jean-Michel Lorain. Après 40 ans de maison, il transmet en douceur le témoin à son neveu Alexandre Bondoux : "On travaille ensemble depuis cinq ans. Aujourd'hui, je lui laisse plus de place en cuisine. C'est d'ailleurs lui qui impulse la création des nouveaux plats." Âgé de 31 ans, le jeune chef va faire perdurer la tradition familiale en étant la quatrième génération à diriger l'établissement : "Je vais rester à ses côtés encore deux ou trois ans, indique Jean-Michel Lorain. Je suis heureux qu'il puisse débuter cette nouvelle page avec un si bel outil de travail."