François Hollande propose de ramener le nombre des régions métropolitaines de 22 à 14

Le président de la République a proposé de ramener de 22 à 14 le nombre des régions dans l'Hexagone. Il a aussi annoncé le report des élections départementales et régionales "à l'automne 2015".

Pourquoi fusionner les régions ?

Ce nouveau découpage territorial sera soumis au Parlement, a précisé le chef de l'Etat dans une tribune parue mardi 3 juin 2014. François Hollande présente la réduction du  nombre de régions comme un moyen de "les renforcer". Ces entités, devenues des acteurs majeurs de l'aménagement du territoire, sont "à l'étroit dans des espaces hérités de découpages administratifs remontant au milieu des années 1960" et ont des ressources inadaptées à leurs compétences. Les nouvelles régions seront "de taille européenne et capables de bâtir des stratégies  territoriales", dit-il.

Quel est le nouveau découpage proposé ?

Les régions qui vont fusionner entre elles sont les suivantes :
  • Bourgogne et France-Comté
  • Picardie et Champagne-Ardenne
  • Auvergne et Rhône-Alpes
  • Midi-Pyrénées et Languedoc
  • Poitou-Charentes, Centre et Limousin
  • Alsace et Lorraine
  • Basse et Haute-Normandie.
En revanche, sept régions seront inchangées :
Bretagne, Pays-de-la-Loire, Aquitaine, Nord-Pas-de-Calais, Corse, Ile-de-France (Région parisienne) et Provence-Alpes-Côte d'Azur



A Nevers,  cette fusion ne suscite pas d’engouement. La Nièvre est déjà loin des centres de décisions bourguignons et les Neversois se sentent plus proches de la région Centre ou de l’Ile de France. Voyez le reportage de Reportage de Régis Guillon et Fabien Madigou avec :
  • Une Neversoise spécialiste du tourisme
  • Un commerçant neversois
  • Un ancien élu de Nevers
  • Une Neversoise retraitée
  • Florent Saint-Fare Garnot, ex-maire PS de Nevers
  • Denis Thuriot, maire de Nevers (SE) et président de l'agglomération de Nevers

Qu’est-ce qui va changer avec ce redécoupage ?

Les 14 grandes régions annoncées auront "davantage de responsabilités", souligne le chef de l’Etat dans sa tribune. Elles seront la seule collectivité compétente pour soutenir les entreprises et porter les politiques de formation et d'emploi, intervenir sur les transports, "des trains régionaux aux bus en passant par les routes, les aéroports et les ports", ou encore gérer les lycées et les collèges. Et pour y parvenir, ajoute le président, elles disposeront de "moyens financiers propres et dynamiques" et "seront gérées par des assemblées de taille raisonnable", "ce qui veut dire moins d'élus".
Le président de la République envisage par ailleurs la suppression des conseils généraux "à terme", mais "de manière progressive".



Quel est le calendrier de la réforme ?

La carte sera soumise au débat parlementaire, assure François Hollande. "Mais il faut aller vite car il ne nous est pas permis de tergiverser sur un sujet aussi important pour l'avenir du pays", selon le chef de l'Etat. 
La réforme fera l'objet de deux projets de loi qui seront présentés en Conseil des ministres le 18 juin. Il s'agit d'un texte qui "reconfigure" la carte des régions "et d'un autre sur les compétences des régions, sur la montée en puissance de l'intercommunalité". Ces textes seront examinés au Parlement "en juillet".


La fusion Bourgogne/Franche-Comté vue de Saône-et-Loire avec le reportage de Michel Gillot et Romy Ho A Chuck avec Christine Robin, adjointe au maire de Mâcon (UDI)  - Vice-présidente de l'Ademval Développement économique Mâcon-Val de Saône





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