La dissolution de la BA 102 Dijon-Longvic est en cours. Plusieurs pistes sont à l’étude pour maintenir une activité sur la base aérienne. Un comité de site a fait des propositions. On attend la réponse du comité technique interministériel qui se réunira en novembre.
Quel est l’impact de la fermeture de la BA 102 ?
La fermeture progressive de la base aérienne 102 Dijon-Longvic se poursuit dans le cadre de la restructuration de l’armée française. L’activité militaire cessera le 31 décembre 2016 sur le site de Côte-d’Or, dans l’agglomération dijonnaise. Cela entraînera 1 640 pertes d’emplois directes, indirectes et induites selon les calculs de l’INSEE.Un comité de site a été mis en place. Il s’est réuni pour la quatrième fois de l’année le 12 octobre 2015 et a fait des propositions pour implanter de nouvelles activités sur cette base aérienne, qui était la plus ancienne de France et un des principaux employeurs du département.
Quelles sont les pistes avancées pour revitaliser le site de la BA 102 ?
La proposition de contrat de site inclut la création d'une école de gendarmerie sur la base aérienne Guynemer. L’établissement doit ouvrir ses portes à la rentrée 2016 avec "un effectif prévisible de 180 sous-officiers et 720 élèves stagiaires".Par ailleurs, le projet de contrat privilégie trois axes d’intervention majeurs, indique Eric Delzant, préfet de la région Bourgogne et préfet de la Côte-d'Or :
- le soutien à l’activité aéronautique civile de l’aéroport de Dijon Longvic sur le créneau d’aviation d’affaires et de tourisme
- l’attractivité de l’agglomération en soutenant le développement du pôle formation-recherche de la Cité de la gastronomie
- le développement d’outils dédiés au financement des entreprises.
Quand le contrat de site produira-t-il ses effets ?
"Le projet de contrat de site sera transmis dans les jours qui viennent au niveau national au CGET (Commissariat général à l'égalité des territoires) pour un examen par un Comité Technique Interministériel qui se réunira courant novembre et qui donnera son avis sur le plan d’actions et sur le montant des aides financières allouées par l’Etat et leur répartition sur les deux fonds éligibles (Fonds National d'Aménagement et de Développement du Territoire et Fonds pour les restructurations de la Défense). La décision sera prise par le Premier ministre pour autoriser le préfet à signer le contrat avec les collectivités territoriales partenaires", précise la préfecture de Côte-d’Or.Une fois validé par le Premier ministre, le contrat de site produira ses effets à partir de janvier 2016 et pour quatre années sur l’agglomération de Dijon.