VIDÉO. Ce jeudi, un point presse concernant l'enquête sur la disparition de Narumi Kurosaki a eu lieu à Besançon. Qu'en est-il de l'enquête ? Retour sur la conférence de presse d'Edwige Roux-Morizot, procureure de la République de Besançon.
E. Roux-Morizot, procureure de la République de Besançon, s'est exprimée ce jeudi matin pour faire le point sur l'enquête concernant le meurtre de Narumi, jeune Japonaise disparue à Besançon il y a tout juste un an. Après de nombreuses recherches du corps de l'étudiante dans le Jura mais aussi en forêt de Chaux, où en sont les enquêteurs ? Qu'en est-il de la situation du principal suspect dans cet affaire Nicolas Zepeda Contreras, un Chilien âgé de 26 ans, dernière personne à avoir vu la jeune femme en vie lors d'un diner le soir de sa disparition ?
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"L'enquête se poursuit avec détermination, méthode, et avec une implication sans faille. Plusieurs commissions rogatoires internationales ont été délivrées dans plusieurs pays du monde. Toutes les vérifications ont été effectuées permettant de s'assurer que l'auteur présumé des faits n'a pu ramener de quelques manières que ce soit la juene femme avec lui au Chili" a déclaré E. Roux-Morizot lors de sa conférence de presse ce jeudi matin.
20 tonnes de déchêts incinérés passés au crible
"Il n'y a aucun espoir de retrouver la jeune femme vivante. La recherche sans relâche de son corps a mobilisé des moyens considérables. Les services de police et les médecins légistes ont passé au crible près de 20 tonnes de déchêts incinérés émanants des poubelles de Besançon. L'opération a duré un mois complet" a également détaillé la procureure de la République avant de préciser que les recherches se poursuivent encore "sur un secteur récemment identifié et non exploité" grâce à l'analyse de données téléphoniques plus précises. Le principal suspect aurait été mobilisé dans le secteur de Dole sud durant un temps suffisant pour se débarasser d'un corps.
E. Roux-Morizot a également expliqué qu'à l'issue des ses opérations et quelque soit le résultat "l'information judiciaire sera achevée". Une demande d'extradition officielle sera transmise aux autorités chiliennes. Si elle est refusée, il restera deux choix à la justice : une dénonciation officielle en vue d'un jugement au Chili, ou une citation à comparaître devant la cour d'assises de Besançon.
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