La semaine des maladies rénales a lieu en ce début mars en France. Des dépistages vont être organisés. Ces tests peuvent permettre de diagnostiquer des maladies avant qu'elles ne soient trop graves et ne nécessitent des dialyses ou une greffe de rein. Car les maladies rénales prises de bonne heure peuvent se soigner.
Le mercredi après-midi, quand ses potes s’éclataient sur leur mobylette… Alex était cloué auprès d’un appareil de dialyse. A 13 ans, on lui a diagnostiqué une maladie des reins.
Aujourd’hui, comme un pied de nez à la vie, il tient un garage à Saint-Brieuc. Il est en vie.
"On ne peut pas faire autrement qu’être branché à cette machine. Trois fois par semaine, pendant cinq heures. Pendant ce temps, on ne peut rien faire" témoigne Alex.
Le rein doit fonctionner 24h/24
Les maladies rénales sont souvent sournoises, silencieuses… elles ne provoquent aucune douleur, mais détruisent petit à petit, les reins. Des organes vitaux. Le rein permet d’éliminer les déchets que le corps fabrique, 24 heures sur 24. Donc le rein doit fonctionner en continu.
Pendant des années, Alex a passé de longues heures en dialyse. Thérèse était son infirmière.
"La dialyse est quand même une alternative qui permet de vivre, confie-t-elle. Evidemment c’est pas la vie normale. Pendant ce temps, on épure son sang. Mais ça fatique l’organisme".
Se faire dépister
En 2000, Alex a reçu une greffe… depuis, il vit normalement ou presque. Aujourd’hui, des traitements existent contre ces maladies. Il invite tout le monde à se faire dépister. "Si on peut se dépister tôt, explique-t-il, on peut adapter son alimentation, faire des choses. On peut très bien vivre avec un rein. J’en suis la preuve".
Dans les Côtes d'Armor, des dépistages sont organisés, le 7 mars à l'hôpital de Saint-Brieuc, le 10 à Lannion, le 16 à Dinan, le 21 à Guingamp, le 28 à Paimpol et le 30 à Lamballe ( de 10 h à 18h).
En France, une personne sur 10 est concernée par une maladie rénale.