Alors que la France a officiellement atteint le stade 3 de l'épidémie de Coronavirus, les élections municipales ont été maintenues malgré l'impact attendu sur la participation. À Tours, le maire sortant Christophe Bouchet est deuxième derrière Emmanuel Denis. Découvrez les résultats complets.
Triangulaire à Tours : Emmanuel Denis, tête de liste EELV-PS-DVG est en tête avec 35,46% des suffrages. Le maire sortant Christophe Bouchet est deuxième, avec 25,62%. Le candidat La République en Marche Benoist Pierre est le troisième homme de ce premier tour et récolte 12,67% des voix.
Le candidat du Rassemblement National Gilles Godefroy se place en quatrième position avec 5,68% des suffrages exprimés.
Dans l'Indre-et-Loire, la participation était en baisse par rapport à 2014 : 34.17% à 17h. À Tours, l'abstention a également atteint des records.Ils étaient onze candidats dans la course pour remporter le fauteuil de maire à Tours.
- Christophe Bouchet (maire sortant, Centre droit soutenu par LR et UDI)
- Benoist Pierre (LREM)
- Xavier Dateu (Nouveau Centre)
- Gilles Godefroy (RN)
- Claude Bourdin (Gauche radicale)
- Emmanuel Denis (EELV-PS-DVG)
- Nicolas Gautreau (DVG)
- Michaël Cortot (DVG)
- Philippe Lacaïle (DVG)
- Thomas Jouhannaud (Lutte ouvrière)
- Carole Charrier (DIVERS)
Cette campagne électorale dans la première ville d'Indre-et-Loire a d'abord été marquée à ses débuts par la lutte féroce pour l'investiture LREM. Le maire sortant, Christophe Bouchet briguait cette étiquette du parti présidentiel mais au terme de la bataille, c'est Benoist Pierre qui a obtenu les couleurs d'En Marche. À gauche, l'union des différentes sensibilités a aussi été compliqué à obtenir. Après un faux départ, un accord a finalement été trouvé entre la liste portée par l'écologiste Emmanuel Denis et celle du Parti Socialiste. En revanche, il n'y avait pas eu d'accord possible avec le dissident LFI Claude Bourdin,
Fin janvier, le maire sortant, Christophe Bouchet, avait dressé son bilan de fin de mandat devant la presse. Il avait inclue l’action menée par son prédécesseur Serge Babary, parti pour le Sénat à l’automne 2017. Il avait qualifié alors son bilan de "sérieux, solide, correspondant aux annonces de 2014". Il avait notammé évoqué "des finances maitrisées et la sécurité comme priorité". Un bilan évidemment jugé décevant par les conseillers municipaux de l'opposition et candidats aux élections municipales. "On est dans l'ultracommunication, beaucoup d’abandon de projets et promotion immobilière" déclarait Xavier Dateu, quand Emannuel Denis parle de "rétropédalage permanent et incompétence".
A un peu moins d'1 mois du premier scrutin, un sondage Ifop/Fiducial pour la Nouvelle République, plaçait Emmanuel Denis, le candidat de la gauche et des écologistes, en tête des intentions de vote avec 33 %. Il devançait ainsi les candidats LR Christophe Bouchet, crédité à 29 % et Benoist Pierre de LREM crédité à 12 %.