La desserte de sept lignes ferroviaires du Centre-Val de Loire est assurée par des rames fonctionnant au diesel, notamment Tours-Loches, Tours-Dourdan ou encore Bourges-Montluçon. La Région se veut rassurante sur leur approvisionnement. Du moins, pour l'instant.
On a tendance à l'oublier, mais les routes françaises ne sont pas les seules à voir circuler des transports fonctionnant au diesel. En Centre-Val de Loire, sept dessertes ferroviaires sont ainsi assurées par des rames à moteur thermique. En l'occurrence, les lignes Tours-Chinon, Tours-Loches, Tours-Vendôme-Chartres et Dourdan, Tours-Le Mans, Chartres-Courtalain, Bourges-Montluçon et la ligne du Blanc-Argent entre Salbris et Valençay.
Face au déficit d'approvisionnement en gasoil causé par la grève des personnels des raffineries pétrolières, le Centre-Val de Loire aura-t-il assez de réserves pour faire rouler tous ses trains ?
Du côté de la Région, chargée des mobilités, on se veut rassurant : "Pour l'instant, le problème ne se pose pas, les cuves sont dimensionnées pour au moins dix jours." Les trains devraient donc continuer à circuler pendant une dizaine de jours, au bout desquels la question se posera si la pénurie se poursuit.
La situation devrait en tout cas ajouter de l'eau au moulin de la Région : sur ces lignes, la collectivité veut voir disparaître les moteurs thermiques d'ici à 2030, en les remplaçant notamment par des rames à hydrogène. Une première expérimentation doit débuter cet automne sur la ligne Tours-Loches. En attendant leur déploiement complet, la Région mise également sur des trains hybrides. Une première en France.