L'espionnage de l'ennemi s'est aussi fait par la voie des ondes durant la première guerre mondiale. A ce jeu, chaque armée a déployé ses meilleurs télégraphes pour décrypter les codes les plus ingénieux. Parmi les Français : Pierre Binder, un Alsacien très doué.
Source archives :
- Collection privée J-C Mayet
- Collection privée O. Le Roy
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©France 3
Entre deux écoutes, cette "tribu des sans fil", comme elle se surnomme, tue le temps. Pierre Binder photographie la vie de son unité et la campagne. Il peint aussi à l'aquarelle, laissant ainsi un double témoignage.
Fort de ses succès, Pierre Binder terminera la guerre à Paris comme sous-lieutenant affecté à la compagnie télégraphique du GQG, chef du 5e Radio Goniométrique. Il contribue au décryptage du fameux "radiogramme de la victoire". Celui-ci annonce une attaque ennemie sur Compiègne. Intercepté à temps, la manoeuvre est contrée, la France reprend le dessus et gagne ainsi la guerre.
Après le conflit, Pierre Binder mènera une carrière de chimiste et de chef d'entreprise, en toute transparence...
Son petit-fils, Olivier Le Roy a retracé l'histoire familiale sur son blog Wesserling, mémoires familiales Stamm, Binder
Il partage sa passion avec Jean-Claude Maillet, habitant de Phaffans, qui consacre un site à l'histoire de son village et au séjour sur place de Pierre Binder Mon village, Phaffans
Qu'ils soient tous les deux remerciés pour leur indispensable, très riche et chaleureuse collaboration.