"La perquisition a mis en évidence l’existence de traces de sang" dans l'appartement de Jean-Marc Reiser à Schiltigheim. "Malgré manifestement un nettoyage en profondeur et très récent." L’inspecteur a demandé au laboratoire d’analyser des prélèvements, ce qui a confirmé en milieu de journée de lundi que l’ADN était effectivement attribué à Sophie Le Tan. Pour autant, la jeune étudiante strasbourgeoise n'a toujours pas été retrouvée par les enquêteurs. "Malgré les traces de sang, je veux encore y croire, explique la procureure, mais chaque jour et heure qui passe pose encore plus de problèmes."

Jean-Marc Reiser serait le principal suspect ans l'affaire Sophie Le Tan, d'après une source proche de l'enquête.
•
© Montage photographique tiré de la page Viadéo du suspect
Pendant les interrogatoires, Jean-Marc Reiser n’a répondu à rien qui soit lié aux faits. Juste sur sa personnalité. "Il a fait le choix de se taire." Les enquêteurs ont été aidés dans leur enquête par le témoignage de deux jeunes filles - accompagnées - qui ne connaissaient pas Sophie qui ont témoigné avoir eu un rendez-vous pour louer un appartement dans la même zone que Sophie Le Tan. Sans rencontrer Jean-Marc Rieser qui ne s'est pas montré. "Pour ne pas se faire remarquer, il restait très flou sur la nature de l’appartement, sa localisation. Son seul but était de les attirer dans son territoire de chasse"; relate Christophe Allain, le directeur régional de la police judiciaire du Grand Est.
Revoir la conférence de presse.