Jusqu'à demain, vendredi 23 février, se tient à Troyes un congrès national sur la biodynamie. Une méthode de culture ancestrale à laquelle de plus en plus de vignerons s'intéressent. Une volonté commune d'améliorer la qualité de leur vin et de rendre leurs vignes plus fortes.
A deux jours du Salon de l'Agriculture à Paris, coup de projecteur sur la biodynamie. Ce congrès rassemble les agriculteurs-viticulteurs-oenologues qui travaillent ou qui sont intéressés par cette méthode de culture.
Rencontre avec Bertrand Gautherot, vigneron dans l'Aube, cela fait maintenant 20 ans qu'il pratique sur ses terres la biodynamie. A l'approche du printemps, dans les parcelles les sécateurs mécaniques commencent doucement à reprendre du service, c'est l'heure de la taille.
Grâce à cette méthode de biodynamie, les résultats sont visibles sur sa terre. Bertrand Gautherot en fait régulièrement la démonstration. Lorsqu'il prélève des échantillons issus de parcelles familiales, séparées par un chemin, où l'une des parcelles est travaillée en conventionnelle, quand à l'autre en biodynamie, la texture est différente. Le système racinaire des ceps se développent différemment.
Ce vigneron estime que les vins qu'il élève restituent fidèlement la typicité de son terroir. En travaillant ses vignes en biodynamie, cela lui a permis de se réapproprier des pratiques ancestrales et de leur redonner du sens.