Le premier policier de France vient faire un état des lieux, ce lundi 3 juillet, après les violences qui ont émaillé la ville de Reims fin juin. Il rend visite aux forces de l'ordre et sera présent au rassemblement à l'Hôtel de Ville, en soutien aux élus agressés durant les derniers jours d'émeutes.
Une visite de soutien, et pour constater les dégâts causés par les dernières violences qui ont secoué Reims dans la nuit du 29 au 30 juin. Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur et des Outre-mers est dans la cité des Sacres ce lundi 3 juillet au matin, avant de se diriger vers Saint-Quentin, dans l'Aisne (02) cet après-midi.
Le ministre s'est rendu d'abord à l'Hôtel de Ville vers 10H30 où il avait rendez-vous avec le maire (Horizons) Arnaud Robinet et Catherine Vautrin (DVD), la présidente du Grand Reims. Le premier magistrat de la commune, très vindicatif à l'encontre des casseurs et pilleurs, qui en a profité pour remercier le ministre de l'Intérieur sur les renforts de police qui ont été sollicités. "Le rassemblement des élus devant les mairies de France doit être un mouvement de soutien aux élus locaux et victimes de ces violences et non une défiance vis à vis de l’Etat qui répond présent.Merci à @GDarmanin pour les renforts de police. Unité, fermeté et République!" a-t-il tweeté.
Dans la foulée, Gérald Darmanin a entamé un parcours pour constater les dégâts causés par les violences urbaines. Il s'est d'abord rendu au bureau de poste dégradé du quartier Croix-Rouge, très touché par les émeutes de jeudi et vendredi soir.
Quelques minutes plus tard, il s'est déplacé dans un bureau de tabac de l'avenue d'Epernay - lui aussi saccagé - pour échanger avec les propriétaires.
La délégation est ensuite rentrée à l'Hôtel de Ville, pour participer au rassemblement civique, à l'appel des maires de France pour un retour à la paix civile.
Une Marseillaise a d'ailleurs été entonnée par les centaines d'élus et de citoyens présents.
Enfin, la visite de Gérald Darmanin à Reims s'est terminée par un déjeuner à l'Hôtel de police de Reims, en compagnie des sapeur-pompiers, gendarmes, et des policiers nationaux et municipaux, mobilisés pendant les derniers épisodes de violence.
Il a ensuite pris la direction de Saint-Quentin dans l'Aisne (02), pour la seconde partie de sa visite, cette fois les Hauts-de-France.