Les financements fleurissent aussi bien dans les micro-brasseries que dans les moyennes et grosses brasseries, comme le rapporte Le Monde ce dimanche.
En plus d'être la deuxième région productrice de bière, les Hauts-de-France sont sur une bonne dynamique économique, comme le rapporte Le Monde. Derniers investissements en date : les 8,3 millions d'euros investis par Heineken dans une nouvelle ligne de production à Mons-en-Baroeul et l'inauguration de la brasserie du Pays flamand près d'Hazebrouck pour 2,6 millions d'euros.
"On était à 5 000 hectolitres il y a deux-trois ans. Aujourd'hui, on a doublé la production et on est constamment en rupture !", s'enthousiasme Mathieu Lesenne dans les colonnes du Monde. En 2016, sa bière, l'Anosteké, a été élue meilleure bière de garde du monde lors des World Beer Awards.
« En 1976, on fabriquait 15 000 hectolitres par an, se souvient Raymond Duyck. Aujourd’hui, on est à 90 000 hectolitres ! », chiffre celui qui est aussi président de l'association des Brasseurs de France, au Monde. Une hausse permise par les investissements de production. D'après Le Monde, les Duyck ont investi un million d'euros dans cette affaire familiale qui porte la marque Jenlain.
Cette réussite régionale se traduit aussi par les récompenses agricoles et l'émergence de micro-brasseries. Les acteurs du secteur ont aussi développé le concept de "brassitourisme" pour emmener les clients dans des champs de houblon aux estaminets en passant par les cuves à fermentation.