C'est la BAC (brigade anti-criminalité) qui a procédé à son arrestation alors qu'elle le contrôlait pour un stop grillé lundi 23 juillet. Une information révélée par Le Parisien.
Il était recherché depuis sa condamnation, en avril dernier, pour le braquage de Villers-sur-Marne en 2010 aux côtés du braqueur creillois Redoine Faïd. Et c'est au hasard d'un banal contrôle routier, lundi 23 juillet, que la BAC (brigade anti-criminalité), a pu interpeller Olivier G., 38 ans.
L'homme se trouvait à Villers-Saint-Paul, près de Creil, et a été repéré par les policiers alors qu'il grillait un stop. Originaire de Senlis, il avait été condamné en avril dernier pour sa participation à la fusillade meurtrière de Villiers-sur-Marne en 2010 ayant coûté la vie à une jeune policière municipale Aurélie Fouquet.
La jeune femme de 26 ans avait reçu une rafale de kalachnikov durant la fuite du commando alors qu’elle se trouvait en patrouille sur l’A4.
Cette arrestation intervient tandis que Redoine Faïd est toujours dans la nature après s'être échappé de prison grâce à un commando armé en hélicoptère dimanche 1er juillet. Le braqueur médiatique et multi-récidiviste s'était déjà évadé une première fois en 2013 de la prison de Sequedin à Lille avec arme, explosifs et complicité.
Cette semaine, il a échappé de peu aux gendarmes : le braqueur Redoine Faïd a été repéré mardi à bord d'une voiture transportant des explosifs à Sarcelles, dans le Val-d'Oise. "Un important dispositif de recherche" a été mis en place mercredi. Le fugitif de 46 ans aurait été identifié sur la base "d'images et de témoignages".
Depuis son évasion, une centaine de policiers spécialisés de la police judiciaire se concentrent sur la traque de ce multirécidiviste. Le Creillois a été condamnée en avril à 25 ans de prison pour son rôle d'"organisateur" dans le braquage de 2010.
Le 10 juillet, dans l'Oise, un chasseur a découvert à Verneuil-en-Halatte (Oise) un sac contenant notamment des armes longues, des cagoules et une disqueuse et soupçonné d'avoir appartenu au commando de l'évasion du 1er juillet.
Une semaine auparavant, une Renault Kangoo blanche siglée Enedis, dernier véhicule connu à bord duquel le fuyard est soupçonné d'avoir pris place, avait été également retrouvée dans l'Oise, d'où il est originaire.
Mercredi, la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Paris s'est saisie de l'enquête, ouverte mardi à Pontoise pour refus d'obtempérer, transport d'explosifs en réunion et association de malfaiteurs formée en vue de commettre des crimes ou des délits punis de 10 ans de prison.