Qui s'en prend aux radars ?
Un sérial graffeur ? Un fan du rose ? Une peintre anti-radar ? Depuis quelques semaines, des radars du Nord et du Pas-de-Calais se retrouvent peints en rose. Ils ne peuvent plus flasher.
Ce type de dégât a été constaté sur un radar de l’A21 à hauteur de Courcelles-les-Lens. Mais aussi à Lambres-les-Douai et sur la RD 642 à Aubencheul-au-Bac près de Cambrai. « C’est au moins la sixième fois que le radar est dégradé. C’est dommage car, depuis sa mise en place les usagers roulent moins vite et le nombre d’accidents a baissé dans la commune » déplorait le 31 août (dans La voix du Nord) le maire de cette dernière commune Michel Prettre.
Un seul auteur ? Un groupe coordonné ? Dans quel but ? Pourquoi maintenant ? Beaucoup de questions et peu de réponses. On sait simplement que le phénomène est loin d'être uniquement régional. Cet été, de nombreux actes de vandalisme ont été constatés sur des radars automatiques : incendies, dégradations... La recrudescence correspond à la mise en place des 80km/h sur certaines routes départementales.
La destruction, la dégradation ou la détérioration des équipements des radars automatiques (considérés comme des biens publics) constitue une infraction qui peut être punie de 2 ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende. https://t.co/47wjTVItJx
— Préfet Pas-de-Calais (@Prefet62) 21 août 2018
Ce que l'on sait également c'est que pour ce délit, le code pénal prévoit une condamnation à 15 000 euros d’amende et une peine de travail d’intérêt général.