Damien Alary a confirmé sans surprise son rejet de la réforme territoriale au moment où il devenait ce lundi président de la région voisine Languedoc-Roussillon, en remplacement de Christian Bourquin, décédé fin août dernier.
Changement de président mais pas de position. En devenant ce lundi matin, président du Conseil Régional de Languedoc-Roussillon, le Gardois Damien Alary s'est immédiatement placé dans les pas de son prédécesseur, Christian Bourquin, décédé en août dernier, et a indiqué qu'il était contre la fusion des régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées.
Selon lui, "Languedoc-Roussillon n'a pas vocation à devenir l'antichambre de Midi-Pyrénées". Il indique vouloir rencontrer rapidement le premier ministre Manuel Valls à ce sujet.
Une position pas vraiment étonnante : la majorité de gauche du Conseil Régional Languedoc-Roussillon avait suivi les propos de Christian Bourquin qui avait violemment attaqué son collègue socialiste de Midi-Pyrénées Martin Malvy, le traitant notamment de "girouette" et lui proposant d'aller "fusionner avec l'Aquitaine".
Martin Malvy et Damien Alary se retrouveront à Toulouse dès les 9 et 10 octobre, lors du congrès de l'association des régions de France (ARF) présidé par Alain Rousset, le président PS d'Aquitaine, au cours duquel interviendra justement le premier ministre Manuel Valls.