Il menace de mort François Hollande et Manuel Valls : 2 ans de prison pour le détenu

Trois détenus de Condé-sur-Sarthe comparaissaient ce jeudi devant le tribunal d’Alençon pour avoir proféré des menaces de mort à l’encontre de surveillants mais aussi de François et Thomas Hollande, ainsi que de Manuel Valls.

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« Je ne suis pas un clown. Je ne suis pas là pour faire rire. Je vais m’en prendre à Valls et à sa famille ». Ces propos, tenus en octobre 2016 par un détenu du quartier d’isolement de Condé-sur-Sarthe, ont été pris très au sérieux au plus haut sommet de l’Etat, comme l’indique François Coudert, procureur de la république d’Alençon :

« La section antiterroriste du parquet de Paris a même été saisie. On s’en prend à un surveillant, à un magistrat, mais aussi à l’Elysée, à Matignon et à la place Beauvau ! ».

Le détenu, qui depuis a été transféré à Vendin-le-Viel dans le Pas-de-Calais, a refusé pour la 3e fois de se présenter devant le tribunal.

Extrêmement violent, il avait déjà mis ses menaces à exécution à l’encontre d’un autre détenu par le biais de complices à l’extérieure de la prison. Le tribunal l’a condamné à deux ans d’emprisonnement supplémentaire.

« Je vais te trancher la tête, je vais te crever »


Un autre détenu était présent à l’audience pour avoir menacé de mort deux surveillants de Condé, qui se sont constitués parties civiles.

En 2016, le détenu s’en est pris à l’un des surveillants du quartier disciplinaire : « Ecoute moi bien, tu vas rentrer dans ma cellule. Je vais te trancher la tête, je vais te crever ». Puis à un autre surveillant et à sa famille quelques mois plus tard : « Je vais les tuer. Ils sont morts. Je sors dans 14 mois. Je vais tous les faire tuer dehors. »

Le détenu, qui a rejeté la faute sur les surveillants et évoqué des « abus de pouvoir » et des « humiliations », est âgé de 28 ans et a passé 10 ans sous les verrous.

Il devait sortir en mars 2018, il a été condamné à 9 mois de prison supplémentaire et sera expulsé du territoire français à sa libération.

Enfin, le dernier détenu qui comparaissait en visioconférence a réitéré devant le tribunal ses menaces de mort à l’encontre de deux policiers. Il a aussi mimé des gestes d’exécution par balles. Il a été condamné à 10 mois d’emprisonnement supplémentaire.

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