La procureure de la république de Nîmes indique dans un communiqué que quinze personnes, dont quatre mineurs, ont été mises en examen après l'opération de police qui a eu lieu le 20 novembre dans le quartier Pissevin, à Nîmes. Vingt-deux personnes avaient été placées en garde à vue.
Vingt-deux personnes avaient été placées en garde à vue à la suite d'une opération de police qui a eu lieu le lundi 20 novembre, dans le quartier Pissevin, à Nîmes. La procureure de la république de la ville, Cécile Gensac, annone dans un communiqué, ce 24 novembre, que 15 personnes, dont quatre mineurs, ont été mises en examen.
"Il s’agit de personnes contre lesquelles les premiers éléments de l’enquête ont permis de rassembler des indices graves et concordants de participation à différents niveaux du réseau, de guetteur à revendeur, d’organisateur à bénéficiaire des fonds", indique le cabinet de la procureure. Les poursuites portent sur des faits "de trafic de stupéfiants, d'association de malfaiteurs, de détention d’arme et/ou de blanchiment".
Cinq d’entre elles ont été placées en détention provisoire, une sous bracelet électronique, neuf sous contrôle judiciaire. Deux autres personnes ont été placées sous le statut de témoin assisté.
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L'opération avait eu lieu trois mois après la mort du jeune Fayed, 10 ans, dans ce même quartier, ainsi que celui d'un jeune homme de 18 ans, deux jours plus tard.
La secrétaire d'Etat chargée de la jeunesse et du service national universel Prisca Thévenot est dans le même temps présente à Nîmes, dans le quartier Pissevin, ce vendredi et ce samedi.