L'ancienne maison de retraite de la rue des Amandiers située à Blagnac et occupée depuis 8 mois par 200 à 300 squatteurs, a été évacuée par les forces de l'ordre ce mercredi matin à l'aube. Les occupants qui le souhaitent sont, selon la préfecture, en cours de prise en charge.
C'était le plus gros squat de la région toulousaine. Entre 200 à 300 personnes, migrants clandestins ou en attente d'instruction de leur demande d'asile, s'étaient réfugiés dans l'immeuble des Amandiers, une ancienne maison de retraite investie à la suite de l'incendie au mois de février 2020 du squat de l'avenue de Muret à Toulouse.
Mais, sur requête du propriétaire, invoquant la dangerosité du site et un projet de construction, la justice avait ordonné au mois de juillet l'évacuation de l'ancien EHPAD. Les occupants disposait d'un délai, jusqu'à la mi-août, pour libérer volontairement les lieux.
Une évacuation à l'aube
Dès 6 heures ce mercredi matin, les forces de l'ordre sont intervenues. Selon la préfecture, les occupants qui le souhaitaient ont été transférés en bus par les services de la mairie de Blagnac vers un chapiteau mis à disposition à proximité par la ville. Un repas a été servi par la Croix-Rouge aux personnes évacuées. Et un test PCR à la Covid-19 leur a été proposé.Les squatteurs testés à la Covid-19
L'évaluation des situations "administratives et personnelles", devait commencer dans la journée. "Au cas par cas, une solution de logement ou d'hébergement peut être proposée", indique la préfecture, qui assure également que "dans l'attente des résultats des tests, une place en hôtel est proposée à chacun".Le maire de Blagnac s'est dit "soulagé de cette évacuation car ce lieu, en partie démoli, était dangereux et insalubre" avait généré "de graves troubles de voisinage liés à une insécurité croissante qui nécessitait la présence presque continue de la police nationale".
La préfecture a indiqué qu'"un point de situation chiffré" serait communiqué jeudi.