137 personnes ont déjà été tuées dans la guerre en Ukraine. Un premier rassemblement de soutien s’est tenu ce 25 février à Toulouse, jumelée avec Kiev depuis 1975.
À 18h, place Jean Jaurès, "200 à 300 personnes" étaient déjà rassemblées pour communiquer leur solidarité envers le peuple ukrainien. Drapeaux ukrainiens et symboles de paix sont brandis comme des étendards dans les rues de Toulouse.
Ce premier rassemblement de solidarité s’est organisé à l’initiative de mouvements syndicaux, d’associations mais aussi d’Ukrainiens habitant dans la ville rose. Tous sont choqués par les attaques brutales menées par Vladimir Poutine.
"Je suis fière de notre armée"
"Ma famille se trouve dans une région calme pour l’instant", confie une Ukrainienne, résidente de la ville occitane, mobilisée elle aussi. "Mais j’ai des amis à Kiev, donc forcément, je suis très inquiète…"
Comme de nombreux Ukrainiens vivant sur le territoire, elle a tenu à crier sa colère, impuissante. Mais aussi à apporter son soutien à son peuple et à son armée : "je suis fière de notre armée. Fière de nos soldats, qui sacrifient leur vie pour arrêter l’attaque de Poutine."
La mobilisation résonnait particulièrement fort à Toulouse, jumelée avec Kiev depuis 1975. "Nous appelons de nos vœux la mise en place d’une aide humanitaire et l’accueil des réfugiés ukrainiens à Toulouse au titre de ce jumelage", ont par ailleurs plaidé certains manifestants.
Messages de soutien
Depuis l’intervention surprise de Vladimir Poutine à la télévision russe, qui a appelé les Ukrainiens à "déposer les armes", ajoutant que "ceux qui tenteraient d'interférer […] doivent savoir que la réponse de la Russie sera immédiate", de nombreux messages de soutien ont été adressés à la communauté ukrainienne.
Jean-Luc Moudenc a notamment adressé un e-mail au maire de Kiev, Vitali Klitschko, assurant le "total et clair" soutien de Toulouse au peuple ukrainien "brutalement et injustement attaqué sur son territoire", avant de hisser des drapeaux jaune et bleu au fronton du Capitole.
"Le nationalisme, c’est la guerre", a quant à elle cité, sur Twitter, la présidente de la région Occitanie, Carole Delga. "Tout mon soutien au peuple ukrainien et à nos ressortissants français."
Un autre rassemblement aura lieu ce dimanche 27 février à 15h. Les organisateurs feront entendre leurs revendications, parmi lesquelles une aide militaire internationale pour enrayer la guerre.